Conte à l’école « Émancipation » : Les élèves, le corps enseignant et le fondateur ont été séduits

Conte à l’école « Émancipation » : Les élèves, le corps enseignant et le fondateur ont été séduits

L’école primaire privée « Émancipation », a accueilli, dans l’après-midi du 28 février 2020, le « Conte à l’école ». KPG et son équipe ont été acclamés par l’ensemble des élèves, le corps pédagogique et également le fondateur dudit établissement.

A l’école primaire privée « Émancipation », c’est un pari gagné par le « Conte à l’école ». Le principal initiateur du projet, l’international conteur burkinabè, Pingdewindé Gérard Kientega dit KPG et ses collaborateurs ont été accueillis chaleureusement par plus de 500 élèves, leur corps enseignant ainsi que leur fondateur. Comme à l’accoutumé, les conteurs et les artistes-musiciens de « Conte à l’école », ont servi un spectacle encore plus émotif, instructif, éducatif et très pédagogique. C’est du moins, l’avis du fondateur de l’école « Émancipation », Souleymane Sam qui informe que le conte a toujours servi de canal pour faire passer de message éducatif aux enfants. Malheureusement, déplore-t-il, ce dispositif (conte) n’est plus perceptible dans le système éducatif actuel.

Tous attentifs

Instituteur principal de formation, confie-t-il, et avec ses 27 ans dans l’enseignement, le pédagogue averti estime que le « Conte à l’école » est un puissant outil pour l’enseignant qui peut l’exploiter dans sa pédagogie. « Nous allons faire une exploitation pédagogique de chaque conte qui a été fait. Une de nos institutrices a tout filmé. On va tirer les enseignements et demander aux élèves de retracer chaque conte et de ressortir le message moral ou civique qui y figure », a expliqué le fondateur. Il s’est montré disponible pour un éventuel partenariat si toutefois l’Association Koombi Solidarité accepterait dispenser des séances pratiques pour les élèves.

Un exercice de conte avec les élèves

Le directeur de l’école « Émancipation », Abdoul Bassirou Sam est aussi tout convaincu que le conte a sa place dans l’éducation scolaire. « Ça éveille les enfants, ça touche leur cœur sur le plan sensationnel, éducatif, moral et c’est très important », a-t-il expliqué à son tour. Il a proposé que le ministère en charge de l’éducation nationale se penche sur une véritable formation du personnel pédagogique afin qu’il puisse utiliser le conte dans sa pédagogie.

Aussi convaincue, l’institutrice de l’école « Émancipation », Pascaline Kiema a soutenu que si le système éducatif burkinabè actuel avait inclus, ne serait-ce qu’une fois par semaine, du conte dans les classes, cela contribuerait énormément à rehausser un certain niveau scolaire.

Fondateur de l’école Émancipation

Attentifs, les 500 élèves débordant d’énergie,  étaient dans le bain des trois conteurs du jour (KPG, Toudeba Bobellé et Youbi Obana) et des quatre (4) musiciens (Ousmane Ouédraogo, Jean Charles Zabsonré, Eric Yelkouni et Drissa Sissoko). Les traditionnelles histoires sur la gloutonnerie et l’égoïsme de la hyène ou l’enfant mystérieux ou encore l’affrontement de la souris et du chat qui a occasionné la mort de la grand-mère, ont été entre autres appréciées. Si les enfants ont été amusés pendant le spectacle, ils n’ont pas aussi manqué de retenir toute la moral dans les histoires contées. C’est pourquoi leurs enseignants comptent capitaliser les acquis de « Conte à l’école » pour un rendement scolaire plus satisfaisant.

Malick SAAGA        

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