Projet de renforcement de capacités initié par Koro DK Style : Le FDCT passe en revue la mise en œuvre

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Koro DK Style est une entreprise qui excelle dans la « haute couture » et le prêt-à-porter. Elle est dirigée par Koritimi Dao dite Koro DK. Soucieuse de l’avenir de la mode au Burkina Faso, elle a initié un projet intitulé « Renforcement des capacités et de spécialisations des jeunes couturières dans les métiers de la mode et du stylisme ». Il consiste à donner les rudiments nécessaires à la jeune génération en terme de couture mais aussi du marketing de la mode. Jugé pertinent, le projet a été financé suite au 1^er appel à projets du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) avec l’appui de l’Union européenne (UE), dans le cadre du Programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC). D’un coût total de 16 206 750 Fcfa, le FDCT a accordé 13 775 738 Fcfa. Ce montant en plus de l’apport personnel de Koro DK Style, a servi à perfectionner le niveau d’une quarantaine de jeunes couturiers et couturières émergents.

L’idée selon la patronne de Koro DK Style, Koritimi Dao était vraiment de former non seulement dans la couture mais aussi dans le marketing et la technique de vente commerciale basée sur une approche B2B et une approche digitale et numérique. « Aujourd’hui, dans le monde de la couture, il ne faut pas attendre seulement le client dans son atelier. Il faut aller à sa rencontre », a expliqué Koro DK.

« Dieu merci avec cette formation, j’ai pu découvrir l’utilisation de patronage, la coupe directe, etc. Et en tant que commercial j’ai aussi pu renforcer mes capacités marketing », a temoigné Théophile Simporé. Ce participant, lors du passage de l’équipe du FDCT, le 24 octobre 2022, a positivement apprécié la vision de Koro DK, sur le volet commercial surtout de la mode au Burkina Faso. C’est le même chœur chez Yasmine Ouédraogo. Elle avait quant à elle, des difficultés pour la coupe d’une veste. Désormais, c’est un mauvais souvenir, confie-t-elle.

Pour Koro DK, il n’y aucun doute, désormais la quarantaine de bénéficiaires peut conquérir le marché de façon professionnelle tant dans la technique d’approche de la clientèle que dans la qualité des produits à proposer.

Le projet étant exécuté, le rapport d’activité déposé, le chef de service guichet industrie culturelle du FDCT, Mohanz Djébal Konaté ne peut qu’apprécier à l’entendre, le respect des procédures dans la mise en œuvre des projets. Tout ce que son institution attend, c’est la bonne exécution des projets suivant les canevas établis et surtout l’impact de ces projets sur l’avenir des bénéficiaires.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré