Kulture Kibaré à l’orée de l’an 2022 : Un seul vœu
Une année s’achève et une nouvelle commence. 2021 a fait place à 2022. Les 365 jours n’ont pas toujours été roses pour la plupart des Burkinabè. Il y a eu des hauts et des bas. Comme nous le constatons tous, l’hydre terroriste continue de sévir avec son corolaire de restriction des mouvements des populations sur le territoire des Hommes intègres entrainant ainsi une vie sociale, de plus en plus précaire.
Dur de l’accepter, mais il faut se l’avouer, toutes les localités du pays ne sont pas fréquentables. Du coup, les activités culturelles, artistiques et touristiques ont tendance à se concentrer dans les zones non infestées par les forces du mal. Le constat est perceptible en 2021. Cependant, n’exagérons pas en peignant tout en rouge la terre résiliente de Thomas Sankara.
Malgré la situation dégradante et préoccupante, les Burkinabè ont toujours refusé de pleurer. Ils continuent de tricoter, de tisser, de coudre le courage et l’optimisme dans une forte résilience. Nous saluons les Forces de Défense et de Sécurité (FDS) et les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP) qui mouillent le maillot au front au péril de leur vie pour permettre à leurs frères, sœurs, parents, amis, connaissances et concitoyens de vivre dans la quiétude absolue. Pour nous, ce sont nos HOMMES de l’année. Mais, ne perdons pas aussi de vue l’immense créativité des artistes et autres acteurs culturels qui ont permis à tous de continuer à vivre comme si le pays n’était pas en guerre. Comédiens, danseurs, humoristes, journalistes professionnels, etc. font preuve de résilience intelligente à travers leurs arts respectifs.
A l’orée de cette année 2022, nos cris se résument à un seul vœu. Que Dieu accorde toute la sagesse possible à nos élites politiques afin qu’elles puissent rassembler les intelligences, fédérer les compétences et harmoniser les forces traditionnelles et modernes pour venir à bout des ennemis du Burkina Faso (terroristes, FDS mouchards, fonctionnaires corrompus, OSC instrumentalisées, opposition arriviste, « puissances » extérieures pyromanes, etc.)!
C’est indéniable, c’est en gagnant cette guerre multi-face que le grand secteur de la culture, des arts et du tourisme pourra véritablement prospérer. L’insécurité est un terrain hostile aux initiatives culturelles et touristiques. On est donc condamné à gagner cette guerre.
Sur ce, bonne année 2022 et que la sagesse s’impose dans les décisions politiques !
La Rédaction
