« Je cherche mon Burkina Faso » : Le profond cri de Kissatou depuis les USA

Auteure compositrice interprète, Barkissa Barro dite Kissatou fait dans la musique du terroir dioula, saupoudrée de sonorités urbaines. Sa passion pour le 4^e art ne date pas d’aujourd’hui. Elle raconte que dans sa tradition, chez les femmes surtout, chanter est un moyen d’expression et d’extériorisation de son ressenti. « On exprime sa joie et ses tristesses à travers les chansons. Lors des baptêmes, des mariages ou même dans la vie de tous les jours, l’on s’exprime, communique à travers les chansons, et souvent jusqu’à couler des larmes », a-t-elle confié. Et d’ajouter qu’un homme connaît l’état d’âme de sa femme à travers ce qu’elle chante.

Est-ce pour cela que Kissatou exprime son profond cri dans sa dernière trouvaille « Je cherche mon Burkina Faso »? La chanson est un hommage aux valeureux hommes et héros qui ont posé d’une pierre angulaire l’intégrisme burkinabè. Elle interpelle le politique et la jeunesse sur les guéguerres, la corruption, les conflits, le terrorisme qui tendent à fragiliser le tissu social. Où est ce Burkina Faso de paix et respecté d’autrefois? Optimiste, elle reste convaincue que le pays de Thomas Sankara renaîtra de ses cendres.

« Je cherche mon Burkina Faso » est un cri d’une femme intègre soucieuse de sa chère patrie. Engagée dans l’humanitaire depuis 2012 à travers sa structure de charité « Hope For Desperate Hearts Charity », l’épouse de monsieur Dabiré, au-delà de la musique veut redonner du sourire et améliorer les conditions de vie des personnes vulnérables.

Il faut rappeler que la chanteuse est auteure d’un album de huit (8) titres intitulé « Jesus for ever », d’un Extented Play (EP) « Bomba » et de plusieurs singles sur le marché de disque. « Je cherche mon Burkina Faso » en est le tout dernier bébé qu’elle vous propose ici (lire ci-dessous).

Cheick Amir MANEGA