Golden Afro Artistic Awards : La Belgique honore un talent burkinabè
Le danseur chorégraphe burkinabè, Serge Aimé Coulibaly a été distingué lors de la cinquième édition des Golden Afro Artistic Awards, à Bruxelles, le 3 octobre 2020.
Serge Aimé Coulibaly
C’est à Bruxelles, en Belgique que l’international danseur chorégraphe, d’origine burkinabè, Serge Aimé Coulibaly a été sacré, prix d’honneur 2020 des Golden Afro Artistic Awards. Il s’agit d’une cérémonie qui récompense les artistes afro-descendants liés à la Belgique et qui vise à leur donner encore plus de visibilité. C’est l’initiative du fondateur du magazine afro-belge, Brukmer.
A cette cinquième édition, des artistes dans différentes disciplines ont été honorés dont notre compatriote, Serge Aimé Coulibaly, bien adopté par ces Belges. Selon le danseur bobolais, ce prix exprime une reconnaissance au niveau européen du travail qu’il fait à travers le monde. Il a été encore plus émotionné, lorsqu’il a reçu son trophée des mains de celui qui l’inspire le plus dans le monde, Alain Platel.
« En Afrique, on sait que le Burkina est un pays culturel. On sait qu’il y a beaucoup d’artistes burkinabè qui ont pignon sur rue. Mais au niveau de la Belgique, ce n’était pas assez connu en réalité. A travers ce prix, la Belgique reconnaît les talents burkinabè qui sont chez elle », a confié Serge Aimé Coulibaly à Kulture Kibaré.
Le danseur dit abattre un travail incroyable un peu partout dans le monde à travers sa compagnie Faso Danse Théâtre dont le siège est aussi basé en Belgique. « Faso Danse Théâtre fait partie de l’une des compagnies de danse qui tournent le plus dans le monde », foi de Serge Aimé Coulibaly. D’ailleurs, il n’a pas été le seul de sa compagnie, à être distingué à ces Golden Afro Artistic Awards 2020. Le Camerounais, Snake qui danse dans Wakatt, la dernière création de Serge Aimé Coulibaly, a décroché le prix du meilleur danseur chorégraphe des Golden Afro Artistic Awards.
Serge Aimé Coulibaly espère bien qu’avec ce prix belge à titre honorifique, son pays, le Burkina Faso va mieux le regarder autrement, désormais.
Malick SAAGA
