13e édition d’Engagement Féminin : Le point final

13e édition d’Engagement Féminin : Le point final

La 13e édition du projet Engagement Féminin a refermé ses portes dans la soirée du 31 juillet 2021 à Ouagadougou. Onze (11) stagiaires ont à l’occasion, restitué les cours de danse et reçu des attestations de fin de formation, au Centre de Développement Chorégraphique (CDC) La Termitière. C’était une soirée de clôture avec en toile de fond la danse. 

L’extrait du bout du solo de Salimata Kobré repris par les stagiaires

Elles étaient onze (11) danseuses à prendre part à la 13e édition du projet Engagement Féminin, une initiative de la Compagnie Auguste-Bienvenue. Venues du Togo, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Ghana, du Burkina Faso, ces stagiaires ont pu acquérir de nouvelles connaissances pour renforcer leurs capacités dans la danse. Certaines d’entre elles en témoignent.

Fatoumata Diarra, danseuse du Mali

« Avant je ne pratiquais pas la danse contemporaine. Mais de cette expérience, j’ai pu comprendre quelques techniques de cette danse et beaucoup d’autres styles de danse dont le Waking. C’est un plus qui consolide ma carrière de jeune danseuse », a confié la danseuse malienne, Fatoumata Diarra. Elle espère être retenue à la prochaine édition pour nourrir davantage sa carrière.

Aminata Sarba a également pris part aux ateliers. Elle nous vient de la Côte d’Ivoire. « Engagement Féminin m’a donnée beaucoup de courage et m’a confortée en tant que femme. Grâce à ces ateliers, je peux désormais créer et travailler en solo, parce que j’ai pu découvrir assez de techniques », a-t-elle soutenu.

Les formateurs Mariam Koné, Salimata Kobré, Johanna Mandonnet, Sandra Sainte Rose Fanchine, Auguste Ouédraogo et Bienvenue Bazié n’ont disposé que de quatre semaines pour dispenser les ateliers. Les invités de la soirée de clôture ont constaté de visu le contenu des différents cours pratiques partagé.

Aminata Sarba de la Côte d’Ivoire s’est réjouie des 4 semaines d’expérience acquises

Les onze (11) stagiaires à cette apothéose, ont d’emblée introduit avec la restitution de la formatrice d’origine martiniquaise, Sandra Sainte Rose Fanchine. Elles ont présenté une gestuelle collective qui est le Waking, un mouvement qui a émergé dans les années 70 aux Etats-Unis. Le but de la formatrice était d’amener ses jeunes danseuses à s’affirmer avec leurs corps pour exister.

Ancienne stagiaire, Salimata Kobré est désormais formatrice à Engagement Féminin. La restitution de son atelier par ses participantes a exposé le sens de l’écoute, de la concentration, des récits, des mouvements dans la danse. Les danseuses ont alors présenté un bout de spectacle de leur formatrice en guise de résumé de l’atelier.

Quant à la formatrice Mariam Koné, il était nécessaire de s’atteler pendant ses séances sur la danse traditionnelle. Car, elle a estimé qu’il est important de connaître les pas et les rythmes traditionnels en tant qu’Africaines. L’atelier de la formatrice d’origine malgache, Johanna Mandonnet s’est bâti  sur de l’improvisation avec les règles de jeu de la danse, a-t-elle dit. Elle a aussi fait travailler l’écoute de soi, l’élan d’ensemble, etc.

Les invités du soir, au-delà de la restitution des différents ateliers ont aussi suivi le spectacle « Banbali 100 fin » de la danseuse chorégraphe malienne, Kadidja Tiementa. La lumière et le son ont été exécutés par les stagiaires des formateurs Aurore Leduc et Idrissa Sawadogo. Ces deux scénographes ont, en marge des ateliers de danse partagé leur savoir à une poignée de filles qui s’essaient dans les métiers techniques du spectacle vivant.

Chacune a reçu fièrement son attestation de formation

Le déroulement des activités a été une satisfaction pour le co-initiateur, Bienvenue Bazié. « C’est une réelle satisfaction. On est très content de la réalisation de cette édition avec la présence des stagiaires, qui malgré les difficultés ont pu effectuer le déplacement. Il y a aussi la présence des formatrices qui sont en majorité des femmes. Elles ont partagé leur savoir-faire aux stagiaires. Et on a pu voir le résultat », s’est-il réjoui.

M. Bazié a informé que la présence de Sandra Sainte Rose Fanchine, laisse en perspective, le début d’une collaboration. L’idée, à l’en croire, est de tendre vers une création avec les danseuses d’Engagement Féminin.

Le point final de la 13e édition d’Engagement Féminin a été la remise des attestations de formation à toutes les onze stagiaires.

Ram OUEDRAOGO

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