Vacances artistiques 2020 : Fin de la formation à l’INAFAC

Vacances artistiques 2020 : Fin de la formation à l’INAFAC

C’est fini pour les vacances artistiques 2020, organisées par l’Institut national de la formation artistique et culturelle (INAFAC) au profit des enfants. A travers une cérémonie de clôture, dans la matinée du 14 août 2020 à Ouagadougou, tous les jeunes apprenants ont démontré devant leurs parents ce dont, ils ont appris durant les trois (3) semaines de formations.

La cérémonie de clôture des vacances artistiques de l’Institut national de la formation artistique et culturelle (INAFAC) était consacrée à la restitution de ce que les enfants ont pu acquérir au cours des trois (3) semaines de formation. En présence du Secrétaire général du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme, Lassina Simporé, représentant son ministre de tutelle, les jeunes apprenants ont démontré leur talent sous le regard de leurs parents. Musique, danse et art plastique, voilà les trois disciplines qui étaient de mise. Et malgré le coronavirus, mille et une raisons ont pu convaincre les responsables de l’INAFAC à maintenir cette énième édition.

Selon le Directeur général de la recherche et de la formation (DGFR) du MCAT, Jacob Daboué, n’eût été l’insistance des uns et des autres et au regard de l’intérêt pour les enfants de s’occuper artistiquement pendants les vacances cette activité n’aurait pas eu lieu. C’est pourquoi, les mesures barrières ont été appliquées et respectées à la rigueur par l’ensemble des acteurs au cours de l’apprentissage.

L’idée d’une telle activité, à en croire le Directeur de l’INAFAC, Jean Yves Bayala est de « permettre à chacun, à la fin des trois semaines de repartir avec la volonté et la joie d’avoir vécu de bons moments d’apprentissage artistique avec les autres et avec les encadreurs. Aussi de, surtout leur donner le goût de la musique pour ceux qui en ont fait, des arts plastiques pour ceux qui en ont fait et de la danse pour ceux qui en ont fait également ». Poursuivant toujours dans ses explications, il a laissé entendre que la formation était théorique que pratique. « Il y avait un tronc commun pour le solfège, pour ceux qui font la danse, la musique ou les arts plastiques. Par le biais du solfège, ils apprennent la théorie musicale, les éléments nécessaires à l’écriture, au déchiffrage de la musique. Quand on parle d’une partition, la tonalité et la gamme, on leur a donné tout ce bagage. Parce que pour un bon musicien, qu’il soit batteur, guitariste, pianiste ou chanteur, il te faut avoir au moins une base de solfège », a expliqué l’encadreur pédagogique M. Bayala.

 

Il est soutenu par Harris Nevy Gnoulla, qui confie avoir beaucoup appris pendant cette formation. Bien qu’il sache dessiner et poser de la peinture, les vacances artistiques auxquelles il a pris part dans la catégorie des arts plastiques, il s’est amélioré. « Je me suis perfectionné à travers les détails, comme l’ombrage et la lumière », a-t-il temoigné.

Les parents ont découvert de visu les œuvres d’arts exposées à l’occasion par leurs mômes après des vives prestations chaudes de ballets, danse chorégraphique, jeu de percussion, batterie, guitare, piano, etc.

Si tout le monde s’est résolu à l’unanimité à les féliciter, les représentants des apprenants n’ont pas aussi manqué d’exposer les difficultés au cours de l’apprentissage. Ils ont insisté sur l’insuffisance des matériels adéquats notamment les instruments de musique.

Sur ces entrefaites, le Secrétaire général du MCAT, Lassina Simporé a affirmé qu’ « ils vont inscrire une acquisition de matériels pour que les vacances artistiques de l’année prochaine soit encore de meilleures qualités. Mieux, nous avons aussi demandé aux parents qui ont des relations avec les partenaires à mobiliser ce matériel qui peut intervenir au niveau de la formation de nos enfants à nous tous ».

 

L’une des innovations de cette année selon le représentant du ministre Sango, a été de reconduire les anciens élèves ayant bénéficié des formations antérieures, pour encadrer et former les apprenants de cette édition. Il a, en outre, promis de voir dans quelle mesure le MCAT pourrait éventuellement faire participer ces élèves à ses différentes cérémonies.

En terme de perspectives, c’est d’arriver, si l’on s’en tient au propos du SG du MCAT, à ouvrir plusieurs sites dans la ville de Ouagadougou pour accueillir ces vacances artistiques et dans les autres régions du Burkina Faso aussi.

Malick SAAGA             

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