Entrepreneuriat culturel : Des jeunes acteurs africains se forment à Ouagadougou

Entrepreneuriat culturel : Des jeunes acteurs africains se forment à Ouagadougou

Il est ouvert le 14 octobre 2019, et ce jusqu’au 18 octobre prochain à l’Espace Culturel  Gambidi, à Ouagadougou (Burkina Faso), une formation internationale en entrepreneuriat culturel sous le thème : « Entrepreneuriat et structuration des industries culturelles et créatives ». Pour commencer, les formateurs ont développé un module sur la structuration en terme d’organisation, de gouvernance et de gestion d’une entreprise culturelle.  

Ce sont vingt-deux (22) jeunes entrepreneurs culturels africains et européens qui ont pris part à cette première journée de la formation internationale en entrepreneuriat culturel. Initiée par la Structure Maaya entrepreneurs du Burkina Faso en partenariat avec la Maison des industries culturelles et créatives en abrégé MICCO, la présente édition, troisième du genre, entend renforcer les compétences de jeunes entrepreneurs culturels africains et d’ailleurs en les dotant d’outils et de méthodes efficaces dans la réalisation d’une entreprise culturelle.

Issouf Balima

Selon le Président de la communauté des Maaya entrepreneurs du Burkina Faso et coordonnateur de la  MICCO, Issouf Balima, l’idée d’une telle initiative est née des multiples rencontres et partages d’expériences à travers les différents voyages internationaux. « Nos rencontres avec les différents experts du continent africain nous ont permis de réfléchir sur comment réunir ces doyens pour  renforcer les bases des jeunes entrepreneurs culturels du Burkina Faso », a-t-il expliqué.

C’est pourquoi depuis trois (3) ans, la structure Maaya entrepreneurs du Burkina Faso essaie de tenir  une activité à travers une formation pratique, allant de quatre à cinq jours. Il s’agit de développer des modules précis et des  thématiques bien choisies sous l’enseignement d’experts culturels variés du continent.

Le formateur malien Bourama Diarra

Sur le premier module intitulé « L’entrepreneuriat Maaya et la structuration des entreprises culturelles et créatives », dispensé par le burkinabè Issouf Balima et le malien Bourama Diarra (Coordonnateur des Maaya entrepeneurs d’Afrique), les participants du jour venu du Niger, Togo, Benin, France ont pu s’outiller, sur la structuration d’une entreprise culturelle. « Bon nombre de jeunes africains pensent que le secteur artistique et culturel est plus folklorique alors que c’est aussi, une industrie culturelle comme les autres types d’entreprise. C’est pour voir un peu cette valeur ajoutée qui est mise en œuvre à travers le concept de Maaya, qu’on appelle Maaya culture et qui met l’accent sur la structuration en termes d’organisation, de gouvernance et également en terme de gestion de l’ensemble des activités d’une entreprise culturelle », a indiqué le formateur malien. Il a en outre souligné que « le secteur culturel et artistique au  Burkina Faso est beaucoup plus développé par rapport au Mali dans certains domaines artistiques précis ». Mais ce qu’il faut retenir et qui est commun aux deux pays, fait-il remarquer c’est l’organisation et la structuration des acteurs culturels mais aussi l’organisation et la gestion des entreprises culturelles.

Au sortir de cette 3e édition de formation internationale le premier responsable de Maaya entrepreneurs du Burkina espère que les participants devraient être capables d’administrer et de gérer un projet culturel ; d’intégrer un circuit international d’entrepreneuriat culturel, etc.

Ce sont au total 25 participants qui ont été retenus cette année. Ils ont dû débourser chacun la somme de 25 000 FCFA pour pouvoir décrocher les opportunités sur une cinquantaine de candidature.

Les séances de travail continuent jusqu’au vendredi 18 octobre 2019 avec les formateurs Luc Mayitoukou (Congo-Sénégal), Wahabou Bara (Burkina Faso), Jean Yves Kokou (France) et Alphonse Tougouma (Burkina Faso)

Malick SAAGA

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