Cinéma et audiovisuel : Les jeunes cinéastes du Tuy se professionnalisent
Suite à l’appel à projets spécifique à la région des Hauts-Bassins, l’Association Wend-Panga, bénéficiaire, a initié un projet de « renforcement des capacités techniques et opérationnelles des jeunes cinéastes créatifs et professionnels du Tuy aux défis du numérique ». Financé à plus de 7 millions Fcfa par le Fonds de développement culturel et touristique (Fdct) avec l'appui de l'Union européenne, dans le cadre du Programme d'appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC GC), nous sommes allés nous enquérir de la mise en œuvre, le 29 novembre 2023 à Houndé, dans la province du Tuy, région des Hauts-Bassins.
Professionnaliser les jeunes acteurs du Tuy dans le domaine du cinéma et audiovisuel, tel est l’engagement de l’Association Wend-Panga. Bénéficiaire de l’appel à projets spécifique à la région des Hauts-Bassins en mai 2023, elle a démarré ses activités en août dernier.
La première phase de la mise en œuvre du projet a consisté à une formation de dix jeunes en écriture de scénario. Quant à la deuxième, elle s’est appesantie sur une formation en postproduction. « Nous n’évoluons pas avec trop de professionnalisme. Cela nous empêche d’être compétitifs. Nous avons jugé nécessaire de monter ce projet pour pouvoir nous perfectionner », a expliqué le président de l’Association Wand-Panga, Rasmané Kouanda.
Le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) va délier les cordons de sa bourse à hauteur de 7 982 516 Fcfa pour faciliter l’exécution de ce projet de « renforcement des capacités techniques et opérationnelles des jeunes cinéastes créatifs et professionnels du Tuy aux défis du numérique ».
« Grâce à cette formation, j’avoue que je me suis amélioré. Je peux faire mieux qu’avant », a indiqué Idrissa Sawadogo, bénéficiaire des deux phases de formation.
Dans l’exécution, le coordonnateur du projet a relevé une difficulté. « Pour trouver des collaborateurs qui disposent d’un numéro IFU, c’était la croix et la bannière. A Houndé ici, il faut vraiment chercher. C’était difficile de proposer des contrats », a-t-il regretté. Son souhait, c’est de voir toute cette procédure administrative s’alléger.
Ram OUEDRAOGO
Kulture Kibaré