Grandes nuits du conte 2023 : Chaude ambiance à Enko Ouaga et à l’école Sin-Yiri C

Grandes nuits du conte 2023 : Chaude ambiance à Enko Ouaga et à l’école Sin-Yiri C

L’école internationale bilingue Enko Ouaga et l’école primaire publique Sin-Yiri C, ont accueilli dans leurs espaces respectifs, la 5e édition des Grandes nuits du conte. Restitution d’atelier de conte, prestation d’artistes chanteurs et de conteurs nationaux et internationaux, réduction du fer, sont les principales activités qui ont ponctué cette journée du 9 mai 2023 dans les deux établissements scolaires.

Après l’ouverture officielle de la 5e édition des Grandes nuits du conte à Bang-Pooré, arrondissement 9 de Ouagadougou, l’international conteur, Kientega Pingdewindé Gérard dit KPG et son équipe ont déposé les valises techniques et artistiques, respectivement à l’école internationale bilingue Enko Ouaga et à l’école primaire publique Sin-Yiri C. Lire aussi :https://kulturekibare.com/2023/05/07/grandes-nuits-du-conte-2023-une-5e-edition-pour-forger-la-culture-et-cultiver-la-paix/ Il s’est agi de donner des prestations de musique, de conte, du cirque et aussi de montrer le processus de réduction du fer.

La restitution de l’atelier de conte avec les élèves de Enko Ouaga

Selon le promoteur des Grandes nuits du conte, KPG, la présente édition accorde une place importante à la langue notamment l’anglais. C’est pourquoi, avec son équipe, ils ont décidé de s’intéresser à Enko Ouaga qui est bilingue. « Aujourd’hui, l’anglais est une langue internationale. Nous voulons faire en sorte que les artistes, au-delà de parler et raconter des histoires en français puissent s’ouvrir à d’autres univers. C’est pour cette raison que nous sommes là pour raconter des histoires et en français et en anglais », a expliqué le concepteur de « Kaïto Voum! ».

A entendre la directrice de Enko Ouaga, Sokona Christelle Koné, c’est un honneur de recevoir les GNC dans son établissement. Son avis favorable d’abriter les activités se justifie par le contenu de l’évènement. « Les contes permettent aux enfants de bien retenir la leçon enseignée. En intégrant les contes dans la pédagogie, cela permet non seulement aux enfants d’être eux-mêmes et d’être impliqués dans l’enseignement, mais aussi de retenir ce qui a été enseigné et de le reproduire. C’est alors très important pour nous et nous avons saisi cette opportunité », a-t-elle indiqué.

Une conteuse en pleine prestation à l’école Sin-Yiri C

La directrice est soutenue dans ses propos par Abdel Noël Zalla, enseignant de la classe CE2 à Enko Ouaga. Ce dernier affirme aussi que le conte est bénéfique pour ses jeunes apprenants. « Nous essayons de transmettre des valeurs en classe, à ces élèves. Aujourd’hui, ces derniers ont eu l’occasion de vivre le conte en temps réel. C’est vraiment important, car dans la tradition africaine, on utilisait le conte pour éduquer les enfants. Ce qu’ils apprennent en classe, ça peut paraître abstrait. Mais, ils ont eu l’occasion de se frotter à des conteurs et d’en vivre l’expérience », a-t-il apprécié.

Directrice de Enko Ouaga, Sokona Christelle Koné

De façon substantielle, les élèves de Enko Ouaga ont présenté un conte. C’est la restitution de trois jours d’atelier de conte. A la suite de leur prestation, quelques conteurs ont raconté à leur tour des histoires.

Parmi eux, le jeune conteur béninois, Benjamin Dari. Il avoue apprécier l’ambiance pendant sa prestation en anglais. « Au regard de la réaction des enfants qui laissaient voir tout l’intérêt qu’ils accordaient à ce que je dis, c’est dire que ça m’a donné beaucoup de joie », a-t-il confié.

Réduction du fer suivie de l’extraction du minerai à l’école Sin-Yiri C

C’est KPG qui a clôturé en beauté et en toute communion avec les invités à Enko Ouaga avant de poursuivre l’aventure à l’école Sin-Yiri C.

C’est pratiquement le même déroulé, mais avec une programmation artistique encore plus étoffée. Les conteurs Allasane Sidibé dit Al Sydy du Togo, Sondo Marto du Congo, Benjamin Dari du Bénin, les jeunes conteurs de l’Atelier de la forge au Burkina Faso et d’autres artistes chanteurs se sont encore succédé sur la scène. Il y a également eu du cirque et de la réduction du fer suivis de l’extraction du minerai devant l’ambassadrice des Etats-Unis d’Amérique au Burkina Faso, Sandra E. Clark.

Les officiels de l’école Sin-Yiri C dont l’ambassadrice des USA au BF, Sandra E. Clark (3e à partir de la gauche)

L’apothéose des GNC est prévue le 12 mai prochain dans la commune de Arbollé. Au-delà des conteurs, des célébrités de la musique urbaine du Burkina Faso sont annoncées.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré

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