Journées chorégraphiques de Ouagadougou : L’initiative ambitieuse du danseur Florent Nikièma a posé ses jalons  

Journées chorégraphiques de Ouagadougou : L’initiative ambitieuse du danseur Florent Nikièma a posé ses jalons  

La première édition des Journées chorégraphiques de Ouagadougou (JCO), s’est déroulée du 23 au 29 avril 2023 à Ouagadougou, sous le thème : « Ré-panser nos villes en mouvement ». C’est un cadre de promotion de la danse.

Les Burkinabè ont désormais un évènement dans le paysage des manifestations culturelles artistiques. Il s’agit des Journées chorégraphiques de Ouagadougou (JCO). L’initiative est du danseur chorégraphe, Florent Nikièma. Ce nouveau cadre consiste à arpenter les marchés et quartiers de Ouagadougou pour des performances de danses et faire adhérer les populations.

A en croire le promoteur, pour cette toute première édition, des activités ont été menées dans le quartier Cissin, Gounghin, à l’orphelinat de Cissin, etc. depuis le 23 avril 2023. « Partout où nous sommes passés les gens étaient accueillants, et à chaque fois qu’on finissait, c’était la joie. Les gens souriaient et exprimaient leurs satisfactions », a confié Florent Nikiema.

Les enfants du quartier ont manifesté un quelconque intérêt des JCO en venant s’égayer

Le 29 avril de chaque année marque la Journée internationale de la danse. Et c’est en cette date symbolique que les JCO ont connu leur épilogue. Florent Nikièma et son équipe ont alors érigé une scène à Cissin pour communier avec les habitants du quartier, parce qu’ils estiment qu’il est important non seulement de rapprocher les danseurs des populations mais aussi d’égayer les gens. « Les gens ne vivent plus. On se concentre sur la recherche de l’argent et on oublie les jouissances de la vie », a informé Florent. De son avis, la danse procure la joie, le bonheur et peut contribuer de ce fait à la promotion de la paix au Burkina Faso.

L’objectif principal des JCO, à l’en croire toujours est d’initier, à l’avenir les gens à la danse et aussi les inviter à se reconnecter avec leur tradition.

C’est une première édition qui pose timidement les jalons vu le faible engouement du public. Mais, Florent Nikième, optimiste et ambitieux entend rebooter avec une deuxième édition plus animée.

Salif GOUEM (Stagiaire)

Kulture Kibaré

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