72 heures du comédien de cinéma : Un cadre de partage et d’échange entre professionnels du domaine 

72 heures du comédien de cinéma : Un cadre de partage et d’échange entre professionnels du domaine 

La 3e édition des « 72 heures du comédien de cinéma » se déroule du 3 au 5 juin 2022 à Ouagadougou. Elle a été officiellement ouverte en présence du directeur général du cinéma et de l’audiovisuel, Bonaventure Ouédraogo, représentant la ministre en charge de la culture. Projections de films, rencontres d’échange sur le cinéma, expositions, sont les principales activités dans la cour de l’ISIS-SE.

Le présidium était composé de Raso (gauche), Kadi Jolie (milieu) et enfin Désiré Yaméogo

Et c’est parti pour la 3e édition des « 72 heures du comédien de cinéma ». L’initiative est de l’Association burkinabè des comédiens et comédiennes de cinéma (ABCC). Dès l’ouverture, son secrétaire général, Désiré Yaméogo a rappelé l’un des objectifs de cette structure qui est de travailler pour le bien-être de ses membres. L’ABCC organise non seulement des sessions de formations pour outiller davantage ses membres mais aussi, elle mène d’autres types d’activité de promotion du cinéma d’où ces « 72 heures du comédien de cinéma ». Ce cadre, explique M. Yaméogo permet aux comédiens et comédiennes de cinéma de se retrouver et d’échanger sur leur métier. A cette édition, la jeune génération va communier avec les aînés d’où le choix des trois parrains que sont les doyens Rasmané Ouédraogo dit Raso, Ildevert Meda et Aminata Glez Diallo dit Kadi Jolie.

Au cours de la cérémonie d’ouverture de ces 72 heures du comédien de cinéma, plusieurs doyens du cinéma burkinabè ont honoré de leur présence pour soutenir l’ABCC

Pour le premier, il n’existe pas de cinéma sans acteur. Il faut de son avis travailler à multiplier ces cadres de rencontre afin de permettre aux aînés d’orienter ou de guider la jeune génération. « Il faut qu’à travers ces rencontres nous reconnaissions notre rôle, nôtre responsabilité, notre devoir et le devoir des autres », s’est-il exprimé. C’est d’ailleurs ce que soutient Kadi Jolie. « Je pense que c’est un peu une responsabilité pour nous de les accompagner pour qu’ils puissent vivre ce que nous avons vécu et faire mieux que ce que nous avons proposé », a-t-elle soutenu à son tour. Elle a invité la jeune génération de comédiens de cinéma à redoubler d’effort dans le travail, de culture générale, d’observation, etc. pour mieux se construire.

Pour le directeur général du cinéma et de l’audiovisuel (DGCA) du ministère en charge de la culture, Bonaventure Ouédraogo les « 72 heures du comédien de cinéma » constituent selon lui « un dynamisme important avec toute sa raison d’être. C’est une plateforme de réflexion sur les conditions socioprofessionnelles des acteurs-comédiens ». Il a réitéré l’engagement du ministère à accompagner de telle initiative.

La remise des attestations aux stagiaires de la formation sur le secret de l’acteur

Durant ces 72 heures d’activité, a confié la chargée de communication et de mobilisation de l’ABCC, Viviane Yanogo, il y aura trois projections de films (Buud Yam de Gaston Kaboré ; Desrance d’Apolline Traoré et Mme l’ambassadrice d’Augusta Palenfo), de l’animation, des rencontres d’échanges professionnels, etc.

Au cours de la cérémonie d’ouverture, l’ABCC a saisi l’occasion pour remettre les attestations aux participants de la formation sur le module du secret de l’acteur qui a eu lieu du 25 mai au 2 juin 2022 à Ouagadougou.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré     

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