2e appel à projets/PAIC-GC : Fin de la campagne de clarification sur les lignes directrices

2e appel à projets/PAIC-GC : Fin de la campagne de clarification sur les lignes directrices

C'est à Ouagadougou, le 28 avril 2022, que s'est déroulée la dernière étape de la campagne d’information et de clarification des acteurs culturels sur les lignes directrices du deuxième appel à projets du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), soutenu par l’Union européenne, dans le cadre du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC-GC). Le même contenu d’informations a été exposé et suivi des échanges avec les promoteurs de toutes les filières éligibles.

Le 2e appel à projets du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), soutenu par l’Union européenne, dans le cadre du Programme d’appui aux industries créatives et à la Gouvernance de la culture (PAIC-GC), a officiellement été lancé le 31 mars 2022. Deux semaines après, l’équipe du FDCT et ses assistants techniques ont jugé nécessaire et indispensable de parcourir toute l’étendue du territoire pour mettre tous les promoteurs de toutes les filières éligibles sur le même niveau d’information.

L’exercice a consisté à exposer de façon minutieuse et explicite sur les critères d’éligibilité, les filières éligibles, la composition des dossiers, ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire, etc. La démarche a été la même durant toute la campagne.

Après avoir sillonné plusieurs localités du pays à l’exception de quelques zones à haut risque d’insécurité, c’est encore à Ouagadougou que connaîtra l’épilogue de la clarification des acteurs culturels sur les lignes directrices. « Nous avons fait le tour des régions et nous venons terminer par Ouagadougou. D’abord, c’est pour s’assurer que l’information est passée, et que les absents ou les retardataires à Ouagadougou qui n’avaient pas pu prendre part aux deux ateliers passés puissent se rattraper », a expliqué la Directrice de l’analyse et du suivi-évaluation du FDCT, Makaïza Dao.

Yaya Soura

Quant à son collègue, le Directeur des études et de l’assistance technique, Yaya Soura, l’objectif de la campagne est atteint. « Nous avons 12 régions sur 13. Nous avons développé une approche qui permet une prise en compte systématique de l’ensemble des acteurs. Nous avons fait trois rencontres importantes dans la région du Centre et une rencontre par région. La région pour laquelle nous n’avons pas pu effectuer le déplacement, a fait l’objet d’échanges avec les directeurs régionaux à Ouagadougou », a-t-il confié. Ce sont, à l’en croire donc, les directeurs régionaux et les points focaux du FDCT dans ces zones inaccessibles qui se sont appropriés les lignes directrices pour les clarifier. « Les directeurs régionaux ont été quand même briefés sur l’essentiel des éléments des lignes directrices. C’est pour vous dire qu’aucune région n’a été exclue dans le dispositif », a rapporté Yaya Soura. La campagne d’information et de clarification sur les lignes directrices devrait atteindre 740 opérateurs culturels. « A ce jour je peux vous garantir, sans faire le point de cette journée, l’étape de Manga et celle de Pô, que nous étions à 720 opérateurs touchés. Donc notre cible est déjà atteinte », a informé le Directeur des études et de l’assistance technique du FDCT.

Le Directeur artistique de la Compagnie Marbayassa, Bachir Tassambedo avait manqué les deux ateliers à Ouagadougou. Il s’est alors rattrapé lors de cette dernière étape. « C’était très essentiel de revenir sur ces lignes directrices, de clarifier et d’échanger vraiment pour mieux comprendre les enjeux et l’intérêt que suscite cet appel à projet. Il y a des choses qu’on ignorait mais on se rend compte que c’est très important de tenir compte de l’avis des opérateurs concernés dans le processus du projet  ».

Durant cette campagne Vincent Akué a servi d’appui technique à l’équipe du FDCT. « On a eu une longue session de préparation pour nous assurer que le langage qui est tenu à Bobo-Dioulasso soit tenu un peu partout. Ce qui est important pour nous, tout ce qui est sorti comme communications, questions et réponses, nous devons les compiler. Les questions qui sont posées ici ne sont pas les mêmes qui sont posées à Koudougou. Cette fin de semaine, nous allons publier les préoccupations sur le site pour que tout le monde soit au même niveau d’information », a-t-il dit.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré   

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