Subvention du FDCT-UE/PAIC-GC à François 1er : Pour mieux structurer les entreprises GSD
L’Unité de production semi-industrielle du label François 1er a bénéficié d’une subvention du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) et de l’Union Européenne (UE) dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC). D’un coût de 21 328 965 FCA, ce fonds est destiné à la mise en œuvre du projet de « renforcement des capacités et structuration de l’entreprise Grande Surface Distribution », au profit des acteurs de la chaîne de production et de transformation du textile de la ville de Koudougou. Une équipe du FDCT est allée s’enquérir de l’état d’avancement du projet le 2 mars 2022 à Koudougou.
Sibiri François Yameogo a pour surnom et pour label : François 1er. Originaire de Koudougou, province du Boulkiemdé, dans la région du Centre-Ouest, l’icône burkinabè, sinon africaine de la mode a implanté une unité de production semi-industrielle dans sa ville natale, grâce à un prêt de plus d’une quarantaine de millions FCFA, accordé par le Fonds de développement Culturel et Touristique (FDCT) en 2017. Quelques années plus tard, c’est une subvention de plus de 20 millions FCFA que le FDCT et l’Union Européenne (UE) ont décaissé dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC) pour le même label François 1er afin de lui permettre de pouvoir mettre en œuvre le projet de « renforcement des capacités et structuration de l’entreprise Grande Surface Distribution ». Il s’agit d’un projet qui implique plusieurs composantes de l’industrie du textile en vue de consolider la compétitivité des produits proposés par les entreprises Grande Surface Distribution (GSD).
Selon François 1er, après le prêt contracté auprès du FDCT pour asseoir son joyau, il fallait désormais trouver une main d’œuvre qualifiée et procéder à la formation. « Le prêt est bien mais il fallait que j’ai de quoi former les gens pour le travail pour qu’ils soient compétitifs sur le marché. J’ai toujours souhaité qu’un crédit soit toujours accompagné d’une subvention », a-t-il dit.
En proposant la formation en teinture et tissage de pagne, François 1er entend « contribuer à renforcer les capacités de création…et le renforcement des capacités de ces apprenants dans le secteur textile et de l’habillement ».
Une soixantaine de bénéficiaires directes que sont tisserands, teinturiers, agents de vente, gestionnaires de stock, agents de couture, etc. ont été outillés. De l’explication de François 1er, les activités dans le cadre de la subvention du FDCT suivent plusieurs étapes. « J’ai commencé tout d’abord par le recrutement. Il y a eu la formation en teinture et en tissage, le lancement du projet, l’acquisition de matériels des métiers à tisser, etc. », a indiqué le patron du lable François 1er. Ce qui reste à finaliser dans le cadre du projet, c’est la communication et le rapport à produire pour le FDCT.
François 1er note une grande satisfaction par rapport au financement du projet. Au-delà de la cinquantaine d’employés qui travaille permanemment dans son unité de production semi-industrielle et les emplois indirects générés dans la cité du cavalier rouge, la subvention du FDCT et l’UE ont permis aussi de booster sa production, d’améliorer la qualité de travail de son personnel, etc.
Ram OUEDRAOGO
Kulture Kibaré