Industries culturelles : Le MCAT outille 75 acteurs du privé et du public

Industries culturelles : Le MCAT outille 75 acteurs du privé et du public

Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) à travers sa Direction Générale des Etudes et des Statistiques Sectorielles (DGESS) a organisé, du 8 au 12 novembre 2021 à Ziniaré (Plateau central), une formation transversale dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC). 75 acteurs issus de l’administration publique et du secteur privé ont pu s’outiller et renforcer leurs capacités sur les enjeux des industries culturelles.

Le DGESS s’est réjoui du déroulement de cette première session et entend corriger les imperfections pour la suite

Cette formation transversale a été initiée dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC), financé par l’Etat burkinabè et l’Union Européenne (UE). Elle vise à renforcer les capacités des acteurs pour une meilleure connaissance des enjeux du développement des industries culturelles et créatives. Ils étaient 75 participants à prendre part à ces cinq jours de formation. Ce sont 45 opérateurs culturels du privé et 30 agents de l’administration publique. « L’idée pour nous, c’est de créer une communauté d’acteurs qui a les mêmes compréhensions, qui appréhende les enjeux des industries culturelles de la même façon », a expliqué le Directeur Général des Etudes et des Statistiques Sectorielles, Mambourou Soma, par ailleurs Coordonnateur du PAIC-GC. A l’en croire, cette première session est le début d’un cycle qui devrait amener les 75 participants à mieux s’outiller et renforcer leurs capacités sur la conception d’un projet.

Les participants exposant leurs préoccupation et suggestions pendant la clôture de la première session

Pour ce faire,  la formation pour commencer, s’est appesantie sur des modules abordant surtout les politiques publiques. Selon le Chargé de la Planification, de la Conception du programme transversal de formation, Noël Sanou, « cette formation a comme originalité d’envisager une approche par le projet, une démarche d’incubation dans un contexte maîtrisé avec des opérateurs culturels et des agents publics de la culture et aussi des représentants des organisations faîtières ». De ses dires, la session introductive a été très pratique, parce que chaque module devait contribuer à la formulation et à la consolidation du projet jusqu’à ce qu’on obtienne au bout de quatre sessions un projet suffisamment abouti et bancable.

Nikienta Olivier Tuina est ingénieur du cinéma et de l’audiovisuel en service à la Direction Générale du Cinéma et de l’Audiovisuel (DGCA) du MCAT. Il a confié avoir effectivement « renforcé un peu ses connaissances en matière des politiques publique et en matière de culture et de tourisme ». Il a aussi avoué avoir été initié à la gestion des projets, toute chose qui lui permettra de mieux les élaborer désormais. « Le nouvel élan est que nous avons pris conscience que nos projets, qu’il s’agisse des acteurs du public ou ceux du privé, doivent se reposer sur la politique nationale en matière de culture », a-t-il soutenu.

Albertine Koama avoue avoir une vision plus large de la conception d’un projet après cette première session

Albertine Koama, artistes comédienne et opératrice culturelle, a été sélectionnée parmi les 75 participants sur la base de son projet soumis, intitulé « Galerie numérique ». « Pour moi cette formation a été bénéfique car j’ai pris connaissance de beaucoup de choses. Il y a par exemple l’élaboration de nos projets qui n’était pas au top. On nous a recadrés et orientés. On aura même des coaches pour nous accompagner », a-t-elle témoigné.

D’après le DGESS, la prochaine étape est la phase de coaching qui s’ouvre avec l’ensemble des 75 acteurs. « On a mobilisé un certain nombre de coaches qui vont accompagner les acteurs sur les lieux de travail de façon directe pour faire murir encore les idées de projets proposés. A l’issue de ça, on aura une autre session en salle qui sera prévue probablement courant décembre », a-t-il informé.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré

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