Sortie discographique : « Je suis Burkinabè » de Oum’C dans les bacs
La sortie officielle de l'album « Je suis Burkinabè » de l'artiste-chanteur Oum'C est intervenue dans la soirée du 24 octobre 2021 à Ouagadougou à travers une conférence de presse suivie d’une dédicace.
Ce n’est pas la marque vestimentaire Oum’C. Il s’agit plutôt de l’artiste Omar Taonsa qui a pour sobriquet Oum’C. Auteur et interprète de musique, son style a une coloration moderne sur fond traditionnel. Il se définit comme un artiste tradi-moderne. Transfuge du groupe « Afrikans » au départ, il a, avec ses coéquipiers sorti un album en 2010, intitulé « La main de Dieu ».
En 2011, Oum’C trace individuellement son aventure musicale et un maxi « Bass-neeré », verra le jour. Six (6) ans après, il met sur le marché son album solo « Ma lettre » qui fait dans la variété musicale, puis « Bema » en 2019.
Le nouvel opus du palmarès de l’artiste, baptisé « Je suis Burkinabè » sonne comme un retour mais aussi l’engagement d’une carrière ambitieuse. L’album se compose de 7 titres chantés en mooré, français, dioula, bété, etc. L’auteur table sur des thèmes de société, dépeint certains attitudes et comportements des femmes, rend hommage aux gens et sensibilise les populations. « Poug rebelle », « Waré », « Boro », « Molard ligdi », « Waogdogo razang naaba », sont entre autres la matière musicale de « Je suis Burkinabè ». « Quand tu mets un enfant au monde, c’est l’enfant de tout le monde. Je suis Burkinabè, vous êtes tous des Burkinabè. C’est pour ça j’ai baptisé l’album, je suis Burkinabè », a expliqué Oum’C devant les hommes et femmes de médias.
Le chef d’œuvre est arrangé par le « Prince » Edouard Ouédraogo. Dans cet opus, Oum’C a maintenu son style moderne d’inspiration traditionnelle.
L’équipe managériale entend mobiliser davantage les médias pour promouvoir l’album en attendant les propositions de dates pour des tournées.
L’album est disponible au prix unitaire de 5000 FCFA. Le premier CD qui a été mis aux enchères, a été acheté à 100 000 FCFA.
Cheick Amir MANEGA
Kulture Kibaré