Humour et critique de spectacle : Des humoristes et journalistes culturels à l’école du rire

Humour et critique de spectacle : Des humoristes et journalistes culturels à l’école du rire

La formation du projet « A l’Ecole du Rire », a démarré le 28 juillet 2021 à Ouagadougou. Il s’agit d’une initiative du Cercle des Arts Vivants/Atelier du Rire (CAV/AR) et financée par le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) et l’Union Européenne (UE) dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC). Elle comprend donc quatre sessions de formation.

« A l’Ecole du Rire » est un projet de formation qui réunit des humoristes et journalistes culturels burkinabè. Ce sont 8 humoristes pratiquants, 20 humoristes émergents et 6 journalistes culturels qui ont été retenus à l’issu d’un appel à candidatures pour renforcer leurs capacités. Ils auront quatre sessions de formation de façon alternée, soit du 28 juillet au 27 août, du 30 août au 30 septembre, du 4 au 28 octobre et enfin du 1er au 25 novembre 2021.

Gérard Ouédraogo, président du CAV (gauche) et son administrateur pendant la réunion de cadrage

Selon l’initiateur du projet, Gérard Ouédraogo, président du Cercle des Arts Vivants/Atelier du Rire (CAV/AR), « les journalistes culturels vont travailler avec ces professeurs pour comprendre le processus de création d’un spectacle d’humour afin de renforcer leurs capacités en matière de critique de spectacle d’humour ». Car, il existe, à l’en croire, plusieurs types d’humour et plusieurs types d’humoristes. Il y a des humoristes qui font de la satire, ceux qui font de la bouffonnerie, ceux qui imitent, etc. Et cette formation va alors permettre aux journalistes culturels formés de mieux appréhender les spectacles, mieux les critiquer pour que le public perçoive la substance artistique construite.

La finalité chez les humoristes pratiquants, confie toujours son « Excellence » Gérard est que chaque professionnel va rentrer en incubation. « Il va sortir avec un spectacle que nous allons le programmer, faire ensuite une captation, lui remettre un DVD pour qu’il puisse se vendre lui-même ». Les humoristes émergents, quant à eux saisiront l’opportunité pour découvrir les techniques d’écriture et de narration.

Pour ce faire, le CAV/AR a trouvé ingénieux et nécessaire de disposer des formations théoriques et pratiques aux humoristes et aux journalistes culturels.

La formation a débuté avec Ildevert Meda dit le Maestro dans une ambiance bon enfant

Dès le démarrage de la formation au siège du CAV/AR une réunion de cadrage a eu lieu suivie de l’ouverture de la première session. L’homme de théâtre le professeur Prosper Kompaoré, l’écrivain-dramaturge-metteur en scène-comédien Ildevert Meda, le formateur théâtral de l’espace culturel Gambidi Luca Fusi, le groupe Génération 2000, son « Excellence » Gérard himself et des intervenants ponctuels du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) ou du Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA) se sont montrés disponibles à fournir les outils et techniques nécessaires à l’ensemble des 34 participants.

En attendant l’intervention des autres formateurs, Ildevert Meda dit le « Maestro » a d’emblée introduit sa première séance. Son intervention tout au long de la formation sera axée sur quatre parties essentielles que sont les prérequis, les principales ressources créatrices de l’interprète, les principaux procédés du comique, la diction.

Ram OUEDRAOGO        

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