« O’Kouwan » : L’opus de reconquête de Bam Raady

« O’Kouwan » : L’opus de reconquête de Bam Raady

L’artiste chanteur burkinabè, Bam Raady, après des années d’absence sur l’échiquier musical, refait surface. Il a sorti en début septembre 2020, son nouvel opus. Il s’agit un maxi intitulé « O’Kouwan » avec lequel il espère reconquérir les mélomanes. Nous l’avons rencontré le 14 septembre 2020 à Ouagadougou pour en savoir davantage sur l’œuvre.

Mamadi Barra dit Bam Raady  signe son retour sur la scène musicale. Après « Gnoubonon » 2003, « Je t’attendrai » 2005, « Hokamaza-ké » 2008 et « Djinon Baako » 2017, le fils du Boulgou, à la fois artiste chanteur et activiste (président de la Coalition pour la renaissance artistique au Burkina Faso – CORA-BF),  avait disparu des corridors du showbiz burkinabè. Ses multiples autres occupations, au risque de le mettre aux oubliettes musicalement, dont il a évoqué, commençaient à empiéter sérieusement sur sa carrière artistique. Alors, conscient de la situation, Bam Raady dit rompre avec ce silence afin de reconquérir ses fans et autres mélomanes. « Pour revenir sur la scène, je pense qu’il faut avoir de la matière. Il faut disposer d’un album », a indiqué celui-ci.

Bam Raady 

Se sentant près en début septembre de cette année, il a mis sur le marché, une oeuvre de quatre titres dont l’intitulé est « O’Kouwan », qui se traduit en français, aimons-nous. « Dans la vie, sur le chemin de la réussite, il y a toujours des embûches, des obstacles. Les gens vont vous insulter, calomnier mais dès que vous réussissez, ils reviendront à vos côtés pour vous féliciter et vous adorer », a expliqué Bam Raady.

L’œuvre a une coloration musicale variée, alliant sonorités urbaines et traditionnelles. « Vous savez que la musique bissa est une musique exotique. Elle a des similitudes avec le jazz, la pop musique, le blues, un peu la musique sud-africaine et aussi du mandingue. Avec cet album, il y a de la fusion de toutes ces cultures », a défendu l’artiste.

O’Kouwan est arrangé par Kevin Batoua et Nik N’vondo. Plusieurs musiciens y ont également joué leur partition de guitare (Max Nikièma et Issouf Djabaté), de basse (Jean Charles Zabsonré), de calebasse (Daniel Nikièma), de chœur (Charlotte Tiendrébeogo), etc.

Pour la promotion, le chanteur entend courtiser les hommes de média avant d’envisager des prestations dans des espaces d’expressions artistiques à Ouagadougou.

Malick SAAGA   

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