Musique : Imanya vous Re-« Merci »
L’artiste chanteur Imanya a présenté son nouvel album, le 4 octobre 2019 à Ouagadougou. Intitulé « Merci », il est le deuxième du genre, après « La paix » sorti en 2013. L’artiste a invité les hommes de médias, ses fans, ses amis et autres connaissances pour une sortie officielle marquée par un concert dédicace.
Avec son staff, Imanya a fait un exposé sommaire de son opus devant une poignée d’hommes de média. Il a tenu à souligner que le travail technique de l’œuvre était achevé, il y a pratiquement, deux ans. Mais pour des raisons indépendantes de sa volontés, il fallait se patienter, trouver le créneau qu’il fallait afin de la rendre public.
« J’ai enregistré avec un groupe musical qui bouge beaucoup. C’est dire que c’est lui qui a créé l’album. Il est tellement sollicité. Au moment même où j’étais prêt pour le sortir, les musiciens n’étaient pas là ou encore disons que je n’avais pas aussi la manière pour annoncer comme il se devait mon album. Je ne voulais donc pas faire un truc à la hâte parce qu’on a pris beaucoup de temps et beaucoup de sérieux pour le réaliser. C’est ce qui a fait que cela a traîné jusque-là », a expliqué l’artiste.
Cet album est une réalisation discographique de huit (8) chansons s’attelant sur les thèmes connus tels que, l’amour, le pardon, l’amitié, la résistance, etc. Elle explore un style reggae-mandingue, à en croire Imanya. « Pour moi faire du reggae avec les instruments modernes, c’est bien. Mais c’est comme Ticken Jah Fakoly l’a dit une fois, est-ce qu’on pourra dans ce cas mieux faire que les Jamaïcains ? J’ai voulu alors, pour ma part, donner une coloration, une identité à mon reggae en introduisant un instrument traditionnel de chez moi qui est le n’goni. C’est ce qui fait que ça passe du reggae simple au reggae mandingue. Voilà comment je définis mon style ».
En procédant par faire écouter les extraits des titres, il a été constaté que « Merci », a fait appel à un enregistrement exclusivement live. Les musiciens-instrumentistes qui composent la Dernière Trompette juniore avec la complicité de Boubacar Djiga, « Papa Kundé » pour les uns, par ailleurs directeur artistique de l’album, ont tous participé à l’enregistrement technique au studio Hope Musik d’Eliéser Oubda. Même la légende de la batterie, feu Ablo Zon y a joué sa partition avant de tirer sa révérence. L’album comporte une seule collaboration. Sur une même chanson, Noyo, Ocean et Nourat ont donné de la voix dans le titre 7, résistance.
« Merci » porte un message qui exprime la gratitude à tous ceux qui ont soutenus l’artiste depuis le début de son odyssée musicale. L’artiste exprime sa reconnaissance à son monde. Il rend également hommage à la femme mère dans le premier titre de son chef-d’oeuvre. « Chanté en français et en bambara, cette chanson rend hommage à nos mamans pour tous les sacrifices », a laissé entendre le faiseur du reggae mandingue lorsqu’il a laissé écouter Merci maman. C’est une production du studio Imanya, une structure qui fait dans la production audiovisuelle et cinématographique dont le boss est Imanya.
Pour joindre l’acte à la parole, la conférence a été suivie quelques deux heures après d’un concert dédicace. C’est dans un restaurant de la femme du parrain Abdoulaye Diallo, entrepreneur culturel, que les fans, collègues, amis et connaissances de l’artiste ont pu découvrir la performance artistique live d’Imanya et son « Merci ». Une ambiance musicale qui s’est soldée par une satisfaction profonde de l’artiste pour la conduite réussie de son évènement.
Aussi, monteur graphiste dans une chaîne de télévision burkinabè, celui-ci a vu ses collègues déployer tout l’arsenal technique pour accompagner son concert-dédicace. L’artiste a confié que son spectacle sera diffusé très prochaine sur une chaîne télé.
Malick SAAGA