Littérature : Docteur Lassina Simporé revisite l’histoire des Mossé en deux œuvres

Enseignant chercheur, gestionnaire de patrimoine culturel, et historien-archéologue, Docteur Lassina Simporé, à travers « Laglnaaba a abga, l’ésope burkinabè » et « Waogdgo Riunga natenga. Eléments d’histoire d’une capitale de Royaume » fait une immersion dans la culture moaga. L’idée d’écrire ces deux livres selon lui, vise non seulement à défendre le patrimoine culturel d’un groupe social mais aussi rendre hommage à la chefferie. « Ecrire sur le Laglnaaba a abga était pour moi une manière de rendre un  hommage à cette personne qui a tout donné pour la culture de son pays. Il est de notre devoir de faire la promotion de nos langues et de notre culture. On ira vers le développement si nous savons d’où nous  venons », a expliqué l’auteur.

Le second livre, poursuit-il fait référence à la ville de Ouagadougou. Il expose sur comment s’est passé la mise en place du peuplement à Ouagadougou ? « J’ai essayé de suivre le découpage chronologique pour savoir qui était là, de l’âge de la pierre jusqu’à l’époque actuelle » a-t-il dit.

« Laglnaaba a abga, l’ésope burkinabè » dispose de 166 pages. L’oeuvre a un double regard sur un chef exceptionnel. Les deux regards présentent le « Laglnaaba a abga », chef de son quartier, conteur, musicien, etc. et qui fut un des adjoints au maire de Ouagadougou, Issoufou Joseph Konombo (1960-1965). L’auteur publie en outre et en annexe l’acte de naissance du Naaba, la liste de ses enfants et ses poèmes célèbres, etc.

Ce sont des chercheurs, écrivains et amis qui sont sortis pour soutenir l’auteur

La seconde œuvre, 7^e du Docteur Lassina Simporé est de 189 pages, « Waogdgo Riunga natenga. Eléments d’histoire d’une capitale de Royaume ». Elle est quant à elle bâtie sur trois chapitres. Le premier présente les groupes de populations qui ont habité ou qui continuent d’habiter la ville de Waogdgo (Ouagadougou). Dans le deuxième chapitre, l’auteur évoque le Naaba wubri, fondateur de la ville et développe le sens du toponyme Waogdgo. Le dernier chapitre dévoile les différents quartiers de la ville. Ainsi, on découvre les quartiers de la première génération, donc les habitants les plus anciennement installés.

Pour le préfacier de l’œuvre André Eugène Ilboudo, ce livre rendra service aux élèves, étudiants et aussi aux chercheurs.

« Laglnaaba a abga, l’ésope burkinabè » et « Waogdgo Riunga natenga. Eléments d’histoire d’une capitale de Royaume » sont vendus respectivement à 7500 Fcfa et 5000 Fcfa.

Crep OUEDRAOGO (Collaborateur)

Kulture Kibaré