Institut Kôrè des arts et métiers (IKAM) : Une filiale officielle au Burkina Faso

Institut Kôrè des arts et métiers (IKAM) : Une filiale officielle au Burkina Faso

La labélisation de l’Institut Kôrè des arts et métiers (IKAM) Burkina Faso est intervenue, le 18 novembre 2022 à Ouagadougou. L'activité marque également le lancement officiel des activités dudit institut.  

La conférence inaugurale avec pour thème : « Entrepreneuriat culturel et valeurs sociétales en Afrique » met en avant la labélisation de l’Institut Kôrè des arts et métiers (IKAM) Burkina Faso. Cette labélisation, à en croire Issouf Balima, administrateur d’IKAM Burkina Faso, s’inscrit dans le cadre du Programme AWA (Art in West Africa), porté par le consortium Institut français de Paris et le Centre culturel Kôrè de Ségou. L’idée, selon lui, est de continuer avec une formation sur le management des industries culturelles et créatives (ICC) au pays des Hommes des intègres. « Cette conférence inaugurale lance officiellement les activités de l’IKAM Burkina Faso. L’institut existe depuis deux ans, mais il n’était pas dans les dispositions normales d’un institut Kôrè des arts et métiers. A partir donc de cette conférence inaugurale, nous avons les aptitudes nécessaires pour avancer », a expliqué Issouf Balima.

Issouf Balima, administrateur de l’IKAM Burkina Faso

Il ne s’agira pas, souligne-t-il de considérer déjà IKAM Burkina Faso comme un établissement d’enseignement supérieur avec un niveau licence et master mais plutôt un institut de formation professionnelle d’abord. « Il faut dire que l’IKAM Burkina Faso est dans la formation professionnelle. Mais, il n’a pas encore atteint le niveau de licence et de master. Les licences et les masters, c’est uniquement à l’Institut Kôrè de Ségou qui est l’institut mère. Nous sommes beaucoup plus dans les formations à courtes durées de renforcements des capacités  », a confié l’administrateur de l’IKAM Burkina Faso.

Présent à cette conférence inaugurale, le coordonnateur du projet AWA, Mohamed Doumbia a tenu à expliquer le bienfondé de l’IKAM mère et de ses filiales en particulier.

C’est le représentant de la délégation spéciale de l’Arrondissement 6 de la Commune de Ouagadougou, Jean Paul Sawadogo (2e à partir de la droite) qui a ouvert la conférence inaugurale

A l’entendre, il est important de rappeler tout d’abord que le projet AWA comme annoncé est un projet financé par l’Union européenne et l’organisation des Etats ACP. Il concerne ici, les pays de l’Afrique de l’Ouest. Ce programme, informe-t-il a trois volets principaux que sont le soutien financier à travers des subventions, le programme de renforcement des capacités des acteurs culturels d’Afrique de l’Ouest et le réseautage. « Alors, nous sommes spécifiquement dans le cadre du programme de renforcement de capacités dans lequel depuis la concession de ce projet, nous avons tenu à insérer la labélisation d’un certain nombre d’IKAM », a-t-il soutenu. C’est justement dans cette optique que les IKAM sont diffusés sur le continent africain. Après la labélisation de l’IKAM Togo, c’est au tour du Burkina Faso de labéliser aussi son institut.

Le panéliste du jour (gauche) est modéré par l’entrepreneur culturel, Vincent Koala

Pour ceux qui ignorent toujours, l’IKAM Ségou (Mali) a été créé en septembre 2013. Il se révèle être un institut d’enseignement supérieur unique en Afrique de l’Ouest, selon la représentante de l’IKAM Ségou, Bintou Diarra. Il se donne pour mission de former en management culturel et en entrepreneuriat culturel suivant un concept pédagogique basé sur les valeurs sociales et solidaires des peuples d’Afrique de l’Ouest, et adapté à l’émergence des industries culturelles et créatives.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré

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