Promotion de la musique traditionnelle du Sud-Ouest : L’engagement du Mouvement Arts-Force 

Promotion de la musique traditionnelle du Sud-Ouest : L’engagement du Mouvement Arts-Force 

Promouvoir la musique du Sud-Ouest par une initiation des artistes instrumentistes et une production d'œuvres sur fond exclusif des rythmes et mélodies Lobiri et/ou Dagara, c’est l’engament du Mouvement Arts-Force à travers son projet de « renforcement de capacités en techniques d’acquisitions des mélodies et des styles de musiques traditionnels ».  Le coordonnateur dudit projet, Ollo Basile Dah, en parle un peu plus, lors d'une visite du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), le 21 octobre 2022 dans ses locaux.

Bénéficiaire du 1er appel à projets du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT), avec l’appui de l’Union européenne, dans le cadre du programme d’appui aux industries créatives et à la gouvernance de la culture (PAIC-GC), le projet de « renforcement de capacités en techniques d’acquisitions des mélodies et des styles de musiques traditionnels », coopté par le Mouvement Arts-Force a été exécuté entre le 23 et 28 août 2021 à Ouagadougou.

Ollo Basile Dah

Le montant accordé par le FDCT qui s’élève à 6 513 019 Fcfa, a permis au porteur du projet de former, de créer et d’enregistrer des mélodies et des styles de musiques du terroir Lobiri et/ou Dagara. « Nous avons pris des instrumentistes traditionnels du pays Lobi et Dagara et nous sommes venus initier des instrumentistes modernes (c’est-à-dire ceux qui jouent la guitare, la batterie, le clavier, etc.) pour qu’ils puissent connaître ce que sait que la musique Lobiri », a expliqué le coordonnateur du projet, Ollo Basile Dah. Et c’est une vingtaine d’artistes instrumentistes, à l’en croire, qui a pris part aux différentes étapes de la mise en œuvre du projet.

Selon le canevas établi, après l’initiation des participants à la musique traditionnelle Lobiri et Dagara, ce fut ensuite la phase de création puis l’enregistrement de quatre œuvres musicales exclusivement instrumentales. « Nous avons enregistré, nous avons pu faire la jaquette et je pourrais vous faire écouter les quatre instrumentaux qui sont prêts », a soutenu Ollo Basile Dah.

Le FDCT passe en revue les pièces justificatives de la mise en œuvre du projet

Le coordonnateur du projet, toujours dans la soif de vulgariser les styles musicaux du terroir du Sud-Ouest, envisage d’« ériger son projet en une université de la musique du Burkina Faso ». Et pour y arriver, il souhaite une suite de financement par le FDCT et ses partenaires.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré       

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