Atelier de l’acteur : Sortie de la 3e promotion
Le Théâtre Soleil a présenté le spectacle de sortie de la 3e promotion de l’atelier de l’acteur, le 1er juillet 2022 à Ouagadougou. La dizaine d’apprenants a démontré du talent de jeu d’acteur sur la scène « Ildevert Meda » devant parents, amis et connaissances.
Cette 3e promotion de l’Atelier de l’acteur a présenté une pièce qui a été mise en scène par Thierry Oueda, directeur du Théâtre Soleil. Les apprenants ont raconté une histoire sur le mariage de la princesse de Tombouctou. Dans le jeu, ils dépeignent les faits de société qui ont des caractéristiques communes dans la plupart des sociétés africaines. La pièce jouée est un écrit qui a été adapté aux réalités du moment pour mieux répondre aux attentes du public. « Il était important pour nous que nous essayons des textes qui parlent à notre public. Parce que si nous présentons des scènes et nous ne pensons pas aussi à notre public c’est très compliqué », a expliqué le directeur du Théâtre Soleil.
Le spectacle présenté est le résultat de deux années de formation. Les participants ont appris le jeu d’acteur, la construction du personnage, etc. Ils se sont également outillés en danse, en chant et à la manipulation de marionnettes.
Thierry Oueda (micro) expliquant le bienfondé de l’ « Atelier de l’acteur »
Selon donc Thierry Oueda, « cette sortie, pour nous, c’est de donner des armes nécessaires, les instruments nécessaires aux apprenants pour affronter la vie artistique et théâtrale. Pour nous, il est important pour les jeunes qui veulent embrasser le métier, d’apprendre. C’est prendre le temps d’apprendre des techniques, de suivre des spectacles, d’échanger avec des ainés, avec des professionnels qui sont dans le métier ».
Juste Christian Ouiminga, participant, s’est bien réjoui de cette expérience. Il a confié avoir découvert le Théâtre soleil par le biais d’un atelier d’écriture et c’est depuis ces moments qu’il a bénéficié d’une bourse qui lui a permis de passer deux années à apprendre auprès des ainés. « Mon rôle dans le jeu était celui d’Arzouma, celui qui devait conquérir le cœur de Aicha, princesse de Tombouctou », a-t-il soutenu. Il manifeste toute sa satisfaction. « Nous avons un sentiment de satisfaction et un sentiment qui nous pousse à aiguiser notre art parce qu’on ne finit jamais d’apprendre dans l’art. On va continuer à apprendre pour donner du plaisir au public », a-t-il renchéri.
La soirée de restitution a été sanctionnée par des remises d’attestations aux participants.
Bernadette BATIONON (collaboratrice)
