Première édition des PAJE : Clôture des activités au Théâtre Soleil et à l’IF

Thierry Ouéda, Directeur des PAJE est satisfait

Du 3 au 7 novembre 2021, il s’est tenu la première édition des Partages Artistiques pour la Jeunesse (PAJE) au Théâtre Soleil et à l’Institut français de Ouagadougou. Durant tout le déroulement de ce festival de théâtre jeune public, plus d’une vingtaine de spectacle ont été joués. Le constat d’emblée est que toutes les activités annoncées ont été menées.

A entendre le Directeur des PAJE qui laisse percevoir une mine de satisfaction, c’est un pari gagné par rapport aux objectifs poursuivis du festival. « Le bilan à chaud, c’est d’avoir permis à un millier d’enfants de la maternelle de voir des spectacles jeune public. Au début on avait estimé un public d’environ 25 000 festivaliers. Mais à ce jour, je peux vous dire qu’on est au-delà. Et rien qu’au niveau de la maternelle, on a un millier. Cela est génial, parce que ces enfants de la maternelle ont vu des spectacles pendant 5 jours  », a-t-il expliqué.

Le dernier jour des PAJE a encore enregistré un public chaleureux pour le dernier spectacle, Pinocchio le Kikirga

Il y avait trois spectacles dans la matinée pour les enfants, et deux dans la soirée durant les cinq jours d’activité, en plus des ateliers de formation, des tables rondes et autres échanges artistiques et professionnels. Mathématiquement, ce sont environ 25 spectacles pour environ 25 000 festivaliers de tout âge. Selon toujours le Directeur des PAJE, « permettre à ces enfants d’avoir des spectacles vivants, c’est respecter aussi les droits de l’enfant. Et pour cela, nous sommes aussi satisfaits ».

Poursuivant avec les défis relevés, il a avoué avoir pu permettre à des participants venus de la France, de la Belgique, de l’Allemagne, de l’Italie, etc. de s’exprimer à travers les PAJE.

Ildevert Meda, PCO des PAJE

Pour le président du comité d’organisation, Ildevert Meda dit le « maestro », cette première édition, reprenant les mots de M.Oueda est un premier pas qui ouvre la voie à d’autres pas afin de contribuer à la construction de l’humanité. « C’est un témoignage de notre passage sur terre, parce que s’occuper des enfant et travailler avec eux, c’est ouvrir un chemin », a indiqué le « maestro ». Il s’est également montré satisfait du déroulement des 5 jours de festival intense jeune public en dépit des conditions de travail très modestes.

Le PCO a également saisi l’occasion pour manifester son souhait de voir beaucoup plus d’implication des structures locales pour les prochaines éditions. « Il est bon que quand nous invitons des gens d’ailleurs, qu’ils viennent trouver beaucoup de spectacles prêts ici. Maintenant qu’on a vécu cette expérience, on sait comment faire que des structures d’ici se préparent à la prochaine édition à contribuer par des créations qui seront montrées à notre public », a-t-il laissé entendre.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré