« La vengeance » : Une fille violée séduit son « bourreau » et met son plan à exécution
L’avant-première du film fiction « La vengeance » du réalisateur Franck Bandré est prévue, le 2 août 2021 au Ciné Burkina, à Ouagadougou. Pour découvrir l’histoire et les comédiens de ce long-métrage, nous avons reçu a la demande du réalisateur, une partie de l’équipe artistique et technique du projet le 27 juillet 2021 à Kulture Kibaré, à Ouagadougou.
Après « Amour triomphal » en 2020, celui qui s’essaie dans la réalisation, Franck Bandré a annoncé le deuxième long-métrage de son palmarès, « La vengeance ». Le jeune homme aborde dans cette fiction, à l’en croire, l’histoire d’une fille qui a subi un viol répugnant dès sa tendre enfance. Elle décide alors de se venger. Ce souvenir inoxydable très présent dans sa mémoire de petite fille fera d’elle plus tard, une criminelle au visage d’ange. Selon les explications du réalisateur du film, cette dernière usera de tous les moyens pour arriver à ses fins. Christine ce personnage revanchard, incarné par Yasmine Djouldé Kamena, va séduire l’inspecteur Evrad, son présumé bourreau pour mettre son sal plan à exécution. Malheureusement, la vindicative et ses complices vont commettre regrettablement l’irréparable. Il y a des scènes dramatiques corrosives mais également du fou-rire selon les confidences de Franck Bandré.
L’histoire n’est pas un vécu. C’est une pure imagination pour caricaturer le revers de la vengeance humaine. « Lorsque tu te venges, que tu le veuilles ou pas, ça va retomber sur toi ou sur ton proche », a indiqué le réalisateur. Son message à travers cette réalisation est une interpellation à chaque personne ayant subi un tort ou pas de cultiver toujours le pardon. Chacun pourra apprécier après la projection du film, le 2 août 2021 au Ciné Burkina.« La vengeance » a mobilisé, affirme Franck Bandré plus d’une dizaine de comédiens et six techniciens. Aussi, informe-t-il, il y a des jeunes visages à découvrir qui tentent de se faire une place au soleil.
Ram OUEDRAOGO