13e édition d’Engagement Féminin : Les activités ont démarré à Ouagadougou
Le lancement des activités de la 13e édition d’Engagement Féminin s’est déroulé, ce matin 5 juillet 2021 au Centre de Développement Chorégraphique (CDC) La Termitière, à Ouagadougou. Plus d’une dizaine de filles stagiaires venues de contrées différentes ont d’entrée de jeu, abordé les séances avec la danse traditionnelle et contemporaine ainsi qu'une formation en son et lumière.
Cette première journée, elles sont onze (11) danseuses stagiaires à prendre part aux séances. Les activités ont démarré dans la matinée par un atelier en danse traditionnelle avec Mariam Traoré, une danseuse chorégraphe. « Et dans la même matinée, nous avons eu en fait, deux activités parallèles. Il y a eu le côté technique, c’est-à-dire la formation en régie, en son, en lumière et en scénographie avec Aurore Leduc qui nous vient de la Belgique, et Idrissa, éclairagiste mais scénographe qui travaille en binôme, avec une équipe de 5 femmes à former en lumière et en scénographie durant les quatre semaines », a expliqué d’emblée Bienvenue Bazié, pendant la pause de sa séance de danse contemporaine avec les participantes. Bien qu’étant initiateur d’Engagement Féminin, il s’est aussi érigé en formateur.
Son cours a alors consisté à donner des consignes qui permettent aux danseuses d’explorer par leur corps, des mouvements de sorte à ouvrir de nouveaux chemins. « On sent que chacune sait danser. Il y a donc des acquis, il y a un confort qui existe. Mais comment on peut trouver un plus à ces acquis-là ? Il faut sortir du confort pour aller à la recherche de nouveaux chemins pour nourrir sa danse », a confié l’international danseur chorégraphe, Bienvenue.
A écouter Jackeline Fadel, participante venue du Ghana, son premier jour de formation est « tellement intéressant ». C’est sa première fois de prendre part à Engagement Féminin. « On sait qu’au Burkina Faso, il y a de bons danseurs. La danse contemporaine et la danse traditionnelle m’ont toujours motivée. Je viens apprendre des choses que je n’ai jamais apprises et comprendre aussi des choses que je cherchais à comprendre. C’est pour cela je suis là », a-t-elle dit.
A ses côtés, il y a l’ivoirienne Myenou Reine Anita Kah de la Compagnie Aminata Traoré (Cie AT). « J’ai vu les publications sur Facebook et j’ai vite su que c’était une belle opportunité en tant que danseuse de faire d’autres découvertes. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de participer à cette formation, non seulement pour apprendre mais surtout me faire d’autres connaissances dans le milieu de la danse », a-t-elle laissé entendre à son tour. Elle a salué l’hospitalité des Burkinabè tout en décrivant une ambiance, bon enfant dès l’ouverture des travaux.
Fatou Traoré est une habituée du projet Engagement Féminin. Participante du Burkina Faso, elle y prend part pour la troisième fois. Ses attentes à cette 13e édition, c’est d’acquérir encore plus de nouvelles connaissances pour dynamiser sa carrière.
La formation va se poursuivre jusqu’au 31 juillet prochain. D’autres formateurs interviendront au fur et à mesure afin d’outiller convenablement les participantes.
Ram OUEDRAOGO