Engagement Féminin 2021 : 18 danseuses, 4 semaines de formations, zoom sur le son et la lumière
La 13e édition du projet « Engagement Féminin » aura lieu du 5 au 31 juillet 2021 à Ouagadougou. Il s’agit d’un cadre de formation, de performance féminine, d'échanges et de partage autour de la danse chorégraphique. Cette année, une fenêtre est ouverte sur le son et la lumière dans une conception chorégraphique.
Le projet « Engagement Féminin » est une initiative de la Compagnie Auguste Bienvenue des danseurs chorégraphes, Auguste Ouédraogo et Bienvenue Bazié. Il est porté par l’Association Wa Tid Saou (Bordeaux, France) et Art Dev (Ouagadougou, Burkina Faso). Cette année, les activités seront encore plus intenses avec un volet innovant sur le métier de la scénographie notamment le son et la lumière dans une conception chorégraphique.
Cette 13e édition est placée sous le signe de la résilience culturelle et de la synergie créative féminine. Elle enregistre d’ores et déjà 18 élèves stagiaires sélectionnées et qui seront encadrées par une quinzaine de professionnels.
Les séances dureront quatre semaines et porteront naturellement sur la danse traditionnelle dispensée par Mariam Traoré, avec une approche contemporaine encadrée par Bienvenue Bazié, Sali Kobré, Auguste Ouédraogo, Johanna Mandonnet et Sandra Sainte-Rose. Cette édition accueillera également une résidence de création avec une ancienne stagiaire d’Engagement Féminin. Un spectacle de restitution marquera alors la fin des travaux, le 31 juillet prochain au Théâtre Soleil. Les cours seront auréolés d’échanges et de partage d’expérience pour mieux outiller les participantes. L’innovation majeure du projet, cette année est la formation théorique sur le son et la lumière dans une conception chorégraphique. Elle sera enseignée par Aurore Leluc.
Cet engagement d’Auguste Ouédraogo et Bienvenue Bazié d’encourager la gent féminine dans la danse et la création chorégraphique date de 2008. Leur objectif est d’arriver au fil du temps d’« étendre le rayonnement de la formation, toucher des danseuses sur d’autres territoires, forger des partenariats locaux et contribuer à l’émergence de créations de qualité en territoire burkinabè et au-delà ».
Pour mieux les comprendre, c’est de se rendre dès le 5 juillet prochain au Centre de Développement Chorégraphique (CDC) La Termitière pour apprécier ce cadre artistique d’apprentissage.
Malick SAAGA