Journée internationale de la danse : L’Association M’Bomen déjà dans le bain de la célébration
Depuis 1982, la Journée internationale de la danse est célébrée tous les 29 avril de l’année. En prélude de la célébration proprement dite, l’Association M'Bomen au Burkina Faso a initié une activité de danse au Parc urbain Bangr-weogo, le dimanche 25 avril 2021.
M’Bomen, dansons ou viens danser en langue fulfuldé, est une association des danseurs et chorégraphes burkinabè et de la diaspora. Elle a voulu en prélude de la Journée internationale de la danse, le 29 avril prochain, tenir une activité de danse, ouverte aux adeptes.
C’est près d’une quinzaine de jeunes amateurs qui sont venus au Parc Urbain Bangr-Weogo pour une séance d’exercice de danse sous le coaching de Jean Robert Kiki Koudogbo, Danseur chorégraphe et par ailleurs Secrétaire général de l’Association M’Bomen. Un acte selon son entendement qui vise à inciter les gens à venir dans la danse.
Alors, de son avis, inculquer une culture de la danse aux Burkinabè ne pourra pas se faire en restant dans les endroits conventionnels. Il faut « aller dans les écoles, les marchés, les supermarchés, dans les endroits comme ici au Parc Bangr-weogo. Ainsi, nous allons vers notre public », a-t-il soutenu.
M. Koudogbo a également confié qu’« on ne peut pas créer sans monde, sans public et sans penser à la société. Donc c’est une façon de magnifier la danse en invitant des gens qui ne sont pas du milieu de la danse à venir épouser nos idées, à comprendre comment ça se passe et à partager des moments de joie ».
Ces amateurs qui ont pris part à l’activité ont été initiés aux notions de base de la danse. Pour le coach, Jean Robert Koudogbo, ce sont des exercices de marche, d’écoute de soi et de l’autre qui ont été dispensés au cours de la séance. Il s’est évertué à leur rappeler en outre les vertus de la danse. « Danser c’est quelque chose de très réfléchi car on peut danser notre monde, on peut danser aujourd’hui, on peut danser un sujet bien précis », a expliqué Robert Kiki.
Adjara Simporé est une jeune chanteuse. Elle nous a avoué avoir saisi l’opportunité pour s’initier à la danse. « C’est une belle expérience, j’ai appris à me lâcher et à dialoguer avec mon corps », a-t-elle témoigné.
Au jour de la célébration proprement dite, le 29 avril prochain, plusieurs autres activités sont en vue à Ouagadougou, à Bobo Dioulasso et à Koudougou.
Akim KY