Protection du patrimoine culturel : Election et mise en place du Bureau ICOMOS-BF
La ministre de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT), Foniyama Elise Thiombiano/Ilboudo, a procédé dans la matinée du 20 avril 2021 à Ouagadougou, à l’ouverture d’un cadre d’échanges sur le Conseil international des monuments et des sites, en abrégé ICOMOS. Ce sera une occasion pour les participants de mettre en place l’ICOMOS-Burkina Faso.
Bély Hermann Abdoul Karim Niangao
Selon le Directeur de la Conservation et de la promotion du patrimoine culturel, Bély Hermann Abdoul Karim Niangao, l’activité du jour entend créer un comité local pour le Conseil international des monuments et des sites, en abrégé ICOMOS. « Le Conseil international des monuments et des sites s’occupe particulièrement de la protection et de la promotion du patrimoine immobilier. Comme l’ICCOM que nous avons créé la section Burkina Faso, nous envisageons aussi de créer le comité national de l’ICOMOS pour aider les institutions publiques et privées, les associations et autres pour prendre en charge la protection du patrimoine immobilier et du patrimoine culturel de façon générale », a-t-il expliqué. En se réunissant alors dans cette assemblée générale constitutive, les différentes parties prenantes découvriront une batterie de projets de textes soumis donc pour validation avant la mise en place du Bureau ICOMOS-Burkina Faso. « Nous avons fait des projets de textes que nous allons soumettre tout à l’heure aux collègues pour validation », a expliqué M. Niangao.
La ministre Thiombiano (milieu) procédant à l’ouverture des travaux
Cette activité se tient en marge de la Journée internationale des monuments et sites, célébrée chaque 18 avril de l’année, a rappelé la ministre Thiombiano. C’est en différé donc , a-t-elle indiqué que ce cadre d’échanges planchera sur la protection et la promotion du patrimoine culturel burkinabè. « Comment est-ce qu’ils vont ensemble prendre en charge les sites que nous avons et tous les monuments sans oublier bien sûr que nous avons deux monuments de sites qui sont inscrits au niveau du patrimoine mondial à savoir les ruines de Lorépeni en 2009 mais également les sites de la métallurgie du fer qui ont été inscrits en 2019 ? », a laissé entendre la ministre. De son avis, cette journée de partage va permettre de consolider les actions pour protéger davantage les monuments et sites burkinabè.
Cheick Amir MANEGA
