Bourses de soutien à la créativité : Sept (7) artistes burkinabè retenus par Africalia

Bourses de soutien à la créativité : Sept (7) artistes burkinabè retenus par Africalia

Les résultats de l’appel à projet « Créativity is life » d’Africalia sont connus depuis le 30 juin 2020. Sur les 50 bénéficiaires, figurent sept (7) artistes burkinabè. Parmi eux, le danseur chorégraphe, Florent Nikièma et le comédien-metteur en scène, Paul Zoungrana nous ont entretenus.

L’organisation Africalia a lancé, courant mai 2020, un appel à projet qui consiste à attribuer des bourses de soutien à la créativité, « Creativity is life ». Destinées aux Africains, ces bourses à hauteur de financement de 1500 Euros par projet, devront permettre aux artistes de continuer à créer malgré la crise sanitaire actuelle dont le monde fait face. Plusieurs artistes issus du Sénégal, de la RDC, du Rwanda, du Kenya, du Zimbabwe, de l’Ouganda et Burkina Faso ont postulé. Et après examination des projets des 1300 candidats reçus (Florent), sept (7) artistes du Burkina Faso ont été retenus parmi les 50 bénéficiaires. Nous avons rencontré deux. Il s’agit du danseur chorégraphe, Florent Nikièma et du comédien-metteur en scène, Paul Zoungrana.

Florent Nikièma

« Mon projet consiste à créer une matière dansée pour interpeller, toucher et appeler à une prise de conscience sur qui nous sommes-nous et quel est notre rôle dans la société pour faire face à cette situation », a expliqué Florent Nikièma. Il a postulé dans la catégorie danse et chorégraphie dont la thématique est « Ici et maintenant ».

Paul Zoungrana

Le second bénéficiaire burkinabè, Paul Zoungrana, à l’entendre était en train de travailler sur un projet de recherche sur l’oralité notamment sur les proverbes. Cette bourse vient à point nommé. « Je voulais profiter du temps de confinement pour le mettre à profit de cette recherche. Du coup, comme Africalia a lancé cette petite bourse qui accompagne ces périodes, j’ai postulé sur la question de la recherche, du collectage, du travail autour de cette  parole proverbiale, autour de l’oralité et toutes ces paroles anciennes qui peuvent nous nourrir aujourd’hui ou répondre aux questions de l’heure », a expliqué celui-ci. Il dispose alors de 5 semaines, soit du 6 juillet au 12 août 2020 pour travailler sur son projet « Racines ». Il entend rencontrer les personnes ressources, des sages et autres personnes imprégnées des us et coutumes pour produire de capsule documentaire.

Les cinq (5) autres sont : l’artiste plasticien Paulin Zongo; en cirque Edgar Sanou, en cinéma Inoussa Baguian, en conte Pacôme Kaboré et Olivia Ouédraogo.

Malick SAAGA   

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