Élaboration du 3e rapport périodique quadriennal du Burkina Faso : Le MCAT courtise les médias
Le Ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) a initié un cadre d’échange avec la presse, dans le cadre de l’élaboration du 3e Rapport périodique quadriennal du Burkina Faso sur la Convention de 2005 de l’UNESCO. Il s’est agi de rappeler aux hommes et femmes de média sur leur rôle à jouer dans ce projet.
Susciter l’adhésion de la presse dans l’élaboration du 3e Rapport périodique quadriennal du Burkina Faso sur la Convention de 2005 de l’UNESCO, tel était l’objectif de la rencontre du MCAT avec les médias burkinabè. Dans ce processus d’élaboration, la réflexion ne devrait pas aller dans un sens unilatéral selon le Secrétaire général du MCAT, Lassina Simporé qui a présidé la réunion. De son avis, il est judicieux et même impérieux d’impliquer toutes les parties prenantes compétentes afin de soumettre un rapport de qualité. Pour ce faire, selon l’entendement de Désiré Ouédraogo, membre de la Banque internationale des experts UNESCO/UE, les médias qui sont producteurs, commanditaires, diffuseurs et médiateurs d’un ensemble de contenus culturels sont bien indispensables dans ce projet qui revêt un enjeu national pour le Burkina Faso.
SG du MCAT (milieu)
En ce sens que ces médias pourraient contribuer à la visibilité durant tout le processus, à la diffusion du rapport, à la facilitation de la collecte d’informations et de données relatives aux textes de régulations, aux quotas de diffusion de contenus culturels; à l’accompagnement du plaidoyer interministériel … C’est en substance ce que l’expert burkinabé à l’UNESCO a servi à une quinzaine de journalistes ayant pris part à la rencontre. M.Désiré Ouédraogo les a exhorté à faciliter la collecte des informations par l’équipe nationale de l’élaboration du 3e RPQ, les jours à venir.
Celui-ci n’a pas manqué de recueillir les avis de la poignée de participants sur le fonctionnement des médias burkinabè en général par rapport à leur engagement dans la promotion des biens et services culturels. Des préoccupations ont été soulevées allant de l’absence de données statistiques dans les services administratifs du département de la culture, à la politique et stratégie nationale sur la culture en passant la diffusion du contenu culturel dans les médias.
Malick SAAGA
