Convention de 2005 de l’Unesco : Le Burkina Faso prépare son 3e Rapport périodique quadriennal

Convention de 2005 de l’Unesco : Le Burkina Faso prépare son 3e Rapport périodique quadriennal

Le Ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT), a ouvert dans la matinée du 9 janvier 2020 à Ouagadougou, une « Consultation nationale multipartite dans le cadre de l’élaboration du 3e Rapport périodique quadriennal du Burkina Faso sur la Convention de 2005 de l’UNESCO ».

« Le Burkina Faso a signé un certain nombre de conventions avec l’UNESCO. Il y a par exemple la Convention de 1972 pour la protection du patrimoine culturel. Il y a également la convention de 2003 sur le patrimoine immatériel. Et la Convention de 2005 sur la créativité artistique. Chaque convention veut qu’à un moment donné, on s’arrête pour faire le bilan, pour savoir, qu’est-ce qui a été fait ? C’est dans ce cadre que nous sommes réunis. Pour la Convention de 2005, on nous demande de faire un rapport périodique », a expliqué d’emblée le Secrétaire général du MCAT, Lassina Simporé.

Le maire de Ouagadougou (gauche) et le MCAT (milieu)

Ainsi, le premier Rapport périodique quadriennal du Burkina Faso, en la matière, a été élaboré en 2013 et le second en 2017. Le troisième devant être présenté à l’UNESCO au plus tard le 30 avril 2020, est en cours d’élaboration avec cette consultation nationale multipartite ouverte. L’objectif de ces travaux, selon le MCAT, Abdoul Karim Sango, est donc de susciter l’adhésion des acteurs autour de l’élaboration de ce 3e rapport.

C’est pourquoi dans cet élan, le MCAT avait au préalable organisé un atelier de renforcement des capacités des membres de l’équipe nationale chargée de ladite élaboration du 3e RPQ,  du 4 au 7 décembre 2019 à Bobo-Dioulasso. L’occasion a été donnée à cette ouverture des travaux de procéder à la remise des attestations aux participants.

Le présent atelier regroupera des parties prenantes, entre autres, des représentants des ministères et institutions publiques concernés, des directions régionales de la Culture, de la commission nationale pour l’UNESCO, du secteur privé (Chambre de commerce et entrepreneurs privés de la culture), des organisations de la société civile culturelle pour mieux sortir un rapport périodique quadriennal de qualité. « La méthodologie veut qu’on rencontre les différents acteurs dans une dizaine de ministères pour recueillir les données afin de rédiger le rapport », a laissé entendre le SG du MCAT. Les participants sont  déjà imprégnés de certains sujets clés qui constituent les enjeux pour les Etats.

SG du MCAT

« Nous sommes un des rares, sinon le seul en Afrique à avoir produit les deux premiers rapports attendus. Et cette fois-ci c’est le troisième. La qualité du rapport que nous avons déposé avant, était estimée de très bonne qualité. Nous n’avons pas alors le droit de faire un rapport en rabais », a-t-il averti.

La ville de Ouagadougou avait été désignée comme « ville créative de l’UNESCO » en 2017, dans le domaine de l’artisanat et des arts populaires. Au côté du ministre de la Culture, le Président du Conseil municipal de la Commune de Ouagadougou, Armand Béouindé n’a pas manqué de dire combien cette action pourrait contribuer fortement à la mairie de Ouagadougou d’atteindre ses objectifs en tant que « ville créative ».

Malick SAAGA       

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