Industries culturelles et créatives : La PCBF veut dynamiser ce secteur

Industries culturelles et créatives : La PCBF veut dynamiser ce secteur

Une équipe du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) a rencontré les membres de la Plateforme Culturelle du Burkina Faso (PCBF) dans la matinée du 18 février 2022 à Ouagadougou. Il s'est agi d'une mission de suivi évaluation sur le projet « Laboratoire artistique professionnel de la plateforme culturelle du Burkina Faso », financé à plus de 21 millions de FCFA dont 17 974 058 FCFA du FCDT et de l’Union Européenne (UE), dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC). 

C’est le Chef de service Renforcement de Capacité du Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT), Wendpanga Simon Yameogo qui a conduit l’équipe dans le cadre du suivi évaluation du projet de la PCBF, financé par le FDCT et l’Union Européenne (UE) dans le cadre du Programme d’Appui aux Industries Créatives et à la Gouvernance de la Culture (PAIC-GC). Reçue par Ali Diallo, Salif Sanfo et Kira Claude Guingané dans un local à Ouaga 2000, l’exercice du jour a consisté à s’informer de l’état d’avancement de la mise en œuvre du projet intitulé « Laboratoire artistique professionnel de la plateforme culturelle du Burkina Faso », mais surtout de s’assurer de la conformité entre les pièces justificatives et les dépenses engagées.

Salif Sanfo, codemandeur du projet avec sa structure Productions Universelles

Le projet qui fait donc l’objet d’évaluation à mi-parcours veut dynamiser l’environnement des industries culturelles et créatives par la professionnalisation des acteurs et la structuration des entreprises. C’est dans cet esprit qu’il a été conçu afin de renforcer les capacités managériales, les capacités de gestion organisationnelle et financière des structures culturelles. Selon Salif Sanfo, fondateur de Productions Universelles et codemandeur du projet, les bénéficiaires sont d’abord les 5 composantes de la PCBF (FITMO/FAB, Jazz à Ouaga, NAK, Ouaga Hip Hop et Festival Bon’Ané Ouistiti d’or) et des structures partenaires. « On pourrait sans se tromper, parler d’une centaine de bénéficiaires dans ce projet », a confié celui-ci.

La première phase de la mise en œuvre du projet, à entendre toujours M. Sanfo, a consisté à organiser une série de conférence, d’information et de formation sur les questions liées aux défis du monde culturel notamment « art et violence », « l’entreprenariat », « le digital », etc. « Ces formations ont été organisées en étroit partenariat avec le FITMO/FAB, Jazz à Ouaga, et la PCBF a aussi organisé une session de formation sur le digital », a-t-il soutenu.

Maïmouna Kienoré (droite) confiant le contenu de la formation au journaliste

Ayant pris part à la formation du 28 décembre 2021 sur le renforcement des capacités en plaidoyer et le lobbying, Maïmouna Kienoré s’est s’outillée dans la manipulation digitale. « Ce fut une formation pratique sur le digital. On nous a appris à retrouver le contact de personnalités. En seulement deux clics sur Google on peut sortir le numéro d’une personnalité. Ensuite, on nous a montrés comment aller en profondeur avec les recherches sur Google et comment demander ce dont on a besoin », a-t-elle dit. Etudiante en communication et journalisme, aussi stagiaire à la PCBF, celle-ci a soutenu qu’elle avait besoin de disposer de ces types d’outils et de techniques dans le digital pour nourrir sa vie professionnelle.

La deuxième phase du projet, des confidences de Salif Sanfo va s’appesantir exclusivement sur la formation « gérer au mieux mon entreprise ». « Elle va s’adresser à 30 associations et entreprises culturelles et créatives », a-t-il informé. Au nom du réseau, M. Sanfo a laissé entendre que le financement du FDCT et de l’UE dont il bénéficie en tant que codemandeur, qu’il y a un motif de satisfaction. Et il espère que l’action de financement va encore se maintenir pour les années à venir.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré

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