SIPAO 2021 : La 5e édition pose le débat sur le made in Burkina
Le Salon International du Prêt-à-porter Africain de Ouagadougou (SIPAO), se tiendra du 17 au 30 décembre 2021, à la place de la Nation. Le promoteur Ide Mava et ses collaborateurs étaient face aux hommes de média, ce 10 décembre 2021 à Ouagadougou pour partager toutes les informations relatives à cette cinquième édition.
Après une quatrième édition jugée satisfaisante selon le créateur de mode, Ide Mava, il y a de quoi rebeloter. Sa plateforme intitulée Salon International du Prêt-à-porter Africain de Ouagadougou (SIPAO), est depuis maintenant cinq ans, un véritable cadre de partage et d’échange entre les professionnels de la mode. C’est d’ailleurs le « 1er salon de la sous-région », relève-t-on dans la déclaration liminaire, qui réunit les créateurs, les stylistes, les acheteurs et tous les autres acteurs de l’univers du prêt-à-porter africain.
Au SIPAO, il y a un grand espace qui accueille les expositions et les défilés de mode. Le site retenu est la mythique place de la Nation ou place de la Révolution. Les participants y étalent leur savoir et leur savoir-faire sur le prêt-à-porter à base de Faso Dan Fani, de Koko Dunda et bien d’autres pagnes tissés africains. Cette idée, a été conçue et mise en œuvre par Ide Mava, qui est parti du constat que le prêt-à-porter africain qui est de très bonne qualité est malheureusement ignoré « puis qu’on croit que tout ce qui vient d’ailleurs est le meilleur », dit-il. Il faut de son avis, rendre le prêt-à-porter africain compétitif aussi bien sur le plan continental que mondial.
La cinquième édition ne dérogera pas à la coutume. Il y aura de l’exposition et du défilé de mode à la place de la Nation. Il est aussi prévu, en terme d’innovation majeure un panel autour du thème : « comment améliorer la technique de ventes pour mieux représenter le made in Burkina ? ». Le comité d’organisation s’est aussi penché sur la formation en couture, en coupe-couture et finition des tenues. Quatre soirées de défilé seront organisées contrairement aux années antérieures où on avait que deux.
Le budget de cette édition est estimé à 12 millions FCFA. Et dans ce contexte sécuritaire et sanitaire morose, toutes les dispositions sont prises, rassure le promoteur, pour permettre à tous les participants qui viendront du Sénégal, de la Côte-d’Ivoire, du Gabon, de la Guinée et du Burkina Faso de vivre leur marché dans la quiétude absolue.
Ram OUEDRAOGO
Kulture Kibaré