Culture et développement durable : De la nécessité de disposer des indicateurs

Culture et développement durable : De la nécessité de disposer des indicateurs

Le Directeur de cabinet du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT), Salifou Taïta, représentant sa ministre de tutelle a procédé, dans la matinée du 7 octobre 2021 à Ouagadougou, au lancement du « projet pilote sur les indicateurs thématiques pour la culture dans les objectifs de développement durable (indicateurs culture 2030) ».

Selon le Directeur de cabinet du MCAT, Salifou Taïta, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté en 2015, le programme de développement durable, horizon 2030. Pour l’Unesco, aucun développement durable ne peut se réaliser sans des statistiques adéquates. Et le manque de données se pose avec acuité dans ce secteur. De l’explication du représentant de la ministre en charge de la culture,  l’Unesco a fait un plaidoyer pour que la culture soit prise comme étant un moteur et un vecteur de développement durable. C’est alors dans cet esprit que le Burkina Faso a été choisi avec le Maroc en Afrique, a-t-il confié, pour piloter le projet sur les indicateurs thématiques pour la culture dans les objectifs de développement durable (indicateurs culture 20230).

Car, qui parle de développement, doit naturellement faire ressortir des statistiques avec des indicateurs. Cette rencontre à Ouagadougou va se conformer à la méthodologie afin de mettre en exergue le rôle de la culture dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable. Il s’agit de réfléchir sur comment et avec quels outils pour disposer de données statistiques adéquats sur le rendement de la culture au niveau du développement.  « L’objectif c’est de pouvoir avoir des indicateurs qui vont permettre de dire, ici dans ce domaine, la culture a permis d’atteindre tel objectif, surtout dans le domaine de la paix, la réconciliation et la cohésion sociale. Donc c’est un projet important pour notre pays et pour les autres pays de l’Afrique », a indiqué le Directeur de cabinet du MCAT. A l’en croire toujours, c’est sur la base des analyses de ces outils que les techniciens vont par la suite aller sur le terrain pour recueillir toutes les données au niveau des secteurs de l’éducation, de l’environnement, de l’économie, de paix et société, afin de pouvoir évaluer l’impact de la culture sur le développement de notre pays et aussi de l’Afrique.

La ville de Ouagadougou est aussi partie prenante des travaux. Elle a salué à travers son conseil municipal le choix porté sur sa ville pour ces travaux où la finalité contribuera sans doute à renforcer et à dynamiser sa politique commune de développement culturel.

Ram OUEDRAOGO  

Kulture Kibaré

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