Art et photographie : Le regard de Nyaba Ouédraogo sur l’humanité
Le vendredi 11 juin 2021, l’Institut Français de Ouagadougou a accueilli le vernissage « Fragments des corps » du photographe burkinabè, Nyaba Ouédraogo. C’est une collection de 48 œuvres photographiques qui a été exposée.
« Fragments des corps » de Nyaba Ouédraogo « est un voyage imaginaire hybride entre l’imaginaire et le réel, entre le mystique et le mystérieux, entre la force, la vie et la mort ». Pour ce photographe, le corps devient l’ultime signe de dialogue de transformation pour narrer le quotidien. « Je raconte des histoires à la manière du griot », a-t-il fait savoir.
A en croire Nyaba Ouédraogo, la photographie se veut être un canal d’expression. Il s’en sert alors pour raconter des histoires. Au-delà de l’esthétique, l’art visuel est pour l’auteur une manière de questionner la vie. « Je ne pose que des questions, je ne cherche pas de réponse. Je cherche au plus profond de moi des questions non dites à savoir l’amour la joie, la peur, la mort, le dégoût, l’ignorance l’insécurité, etc. », a-t-il expliqué.
Selon Claudine Lougué, ancienne ministre de la Santé et visiteuse d’un soir, « Nyaba Ouédraogo a voulu faire ressortir ce que vit la terre du Burkina qui l’a vu naître. J’ai été intriguée par la première image. J’ai essayé de la décortiquer avec l’œil du radiologue que je suis mais surtout de voir quel est le sens qu’il donnait à cette image. Les œuvres sont très belles et parlantes, et je voudrai apprécier positivement », a-t-elle confié à son tour. Le General Honoré Nabéré Traoré est le parrain de l’exposition. « J’invite l’Etat burkinabè à donner un soutien très important à l’art visuel » a-t-il souhaité.
L’objectif de l’exposition est de susciter la curiosité et de donner une autre dimension à la photographie burkinabè.
Akim KY