« Niissaala » : La recherche culturelle et artistique présentée au public

« Niissaala » : La recherche culturelle et artistique présentée au public

Hier, 18 juin 2021 à l’Institut Français de Ouagadougou, l’artiste burkinabè, Zabda, lauréat de Visa pour la création 2020, a présenté le fruit de sa recherche culturelle et artistique. Il s’est agi d’une restitution du projet « Niissaala » à travers un spectacle alliant musique, danse, théâtre.  

Le spectacle était musical auréolé de danse, du théâtre et de la projection

Sibiri Ablassé Zongo dit Zabda, lauréat de Visa pour la création 2020 avait séjourné à Grenoble (France) de novembre 2020 à janvier 2021 pour une résidence d’écriture de son projet culturel et artistique « Niissaala ». Après les trois mois d’activité, il avait regagné le bercail pour entamer la deuxième phase de la recherche. Ouagadougou fut l’étape de la résidence de création, entre février et mars 2021. Mais cette fois-ci avec ses musiciens (Kader Compaoré, Amos Paré, David Zemba, Aristide Ouédraogo) et ses deux danseurs. Ces moments étaient consacrés principalement à travailler le répertoire musical et à enregistrer les chansons au studio Hope Musiks d’Eliézer.

Zabda

Le concert live servait de cadre pour exposer le fruit de la recherche « Niissaala ». Pendant plus d’une heure chrono, les invités ont découvert un concert musical assez singulier, sur fond de projection vidéo, danse et théâtre.

Le spectacle a débuté par un rituel. Zabda sonne le tocsin et procède à une sorte d’initiation de ses deux acteurs de scène. « Le rituel que j’ai fait est un rituel de masque chez les mossé. Il symbolise la naissance de l’être humain, sa traversée, son évolution, etc.  Dans cette symbolique, il y a d’abord l’initiation. Les habits qu’on a porté représentent les masques afin d’aller vers l’arbre pour communiquer », a expliqué l’artiste.

Quand le public s’invitait sur la scène pour le show

Ensuite la scène musicale a commencé à vibrer aux rythmes multicolores. Zabda étant lui-même à la voix, à la guitare accompagnement et au kundé, va alors embarquer les spectateurs dans un voyage tantôt culturel tantôt artistique. Danse contemporaine, musique théâtralisée, chant populaire, warba, rock, afrobeat, etc. voilà visiblement la substance du spectacle.

« Niissaala », à en croire Zabda veut questionner la mémoire individuelle et collective, et aussi le vivre ensemble. « On est beaucoup spirituel. Tout ce qui touche la planète, c’est des vies », a-t-il confié. « Niissaala » en résumé selon lui, c’est l’humanité, c’est donc la vie.

Après cette performance bien applaudie, et redemandée par des invités chaleureux, Zabda, ses quatre musiciens et ses deux danseurs ont en perspective de poursuivre la diffusion de « Niissaala » dans les autres pays d’Afrique et aussi dans le reste du monde. Zabda a informé que « Niissaala » est disponible sur un support. Mais ce volet n’a pas été développé puis qu’il n’y a pas eu de conférence de presse pour présenter ni le CD ni la clé USB de l’album « Niissaala ».

Ram OUEDRAOGO    

CATEGORIES
MOTS-CLES
Partager

COMMENTAIRES

Wordpress (0)