FITPO 2025 : Les rideaux sont tombés sur la 1ère édition avec plus 3500 participants

Docteur Pingdewindé Issiaka Tiendrebeogo est maître assistant en étude théâtrale à l’Université Joseph Ki-Zerbo et par ailleurs directeur exécutif de l’Association culturelle Sylvie Chalaye. C’est lui qui est à l’initiative du FITPO (Festival international du théâtre populaire de Ouagadougou) pour, dit-il, fédérer les dramaturges et les hommes de théâtre autour du concept du théâtre populaire. « Quand on parle du théâtre communautaire, on parle du théâtre d’intervention sociale. Il sont dans le grand chapeau du théâtre populaire. L’objectif aussi, c’est amener l’Etat à faire une sorte de démocratisation de l’action culturelle, une démocratisation du théâtre pour que le citoyen lambda où qu’il se trouve, à Komsilga ou ailleurs, puisse avoir accès au théâtre », a-t-il confié d’emblée. Premier du genre selon lui, cette nouvelle plateforme qui s’est déroulée pendant 3 jours, sous le thème : « Tenir débout » au Centre culturel Sylvie Chalaye de Kieryaoghin, a mené des activités artistiques ponctuées de réflexion sur le concept du théâtre populaire.

D’abord, en prélude de la cérémonie d’ouverture, une formation a été initiée au profit de plus de 200 élèves en jeu d’acteurs dans un lycée partenaire, dans la commune de Komsilga suivie d’une parade avec les échassiers dans l’après-midi. L’ouverture officielle est intervenue peu après avec deux spectacles au programme. « On avait plus de mille personnes qui étaient présentes (des enfants et des adultes), parce que nous pensons qu’il faut semer le théâtre par la graine. Nous avons fait cette parade avec les échassiers et nous avons eu la fanfare qui nous a accompagnés. Je puis vous assurer que c’était du jamais vu pour les enfants », a expliqué Dr Tiendrebeogo. La même dynamique s’est poursuivie au deuxième jour avec également une formation en psychologie de l’acteur et des représentations artistiques. Lire aussi : https://kulturekibare.com/2025/02/28/fitpo-2025-une-premiere-edition-sous-le-signe-de-la-resilience/

Dr Issiaka Tiendrebeogo, promoteur du FITPO se dit satisfait de la première édition.

Il a fallu attendre à l’apothéose pour découvrir deux panels. Le premier a porté sur le concept du théâtre populaire. « Il a été scientifiquement et techniquement développé par le Pr Privat Rock Tapsoba, enseignant à l’Université Joseph Ki-Zerbo et modéré par madame Virginie Kaboré née Bonkoungou qui est la directrice de l’UFR/Lettres, arts et communication. Le communicateur a développé l’historique, les divergences du théâtre populaire, tout ça sous l’assistance du Pr Yves Dakyo, président du Conseil scientifique de l’Association culturelle Sylvie Chalaye », a confié le promoteur du FITPO.

Le deuxième panel s’est appesanti sur le thème du festival : « Tenir débout » qui a été développé, à en croire toujours Dr Tiendrebeogo, par Dr Boukari Nebié, chef de département à l’Université de Fada N’Gourma Yembila Abdoulaye Toguyeni et modéré par le journaliste politique, Dr Ousmane Paré.

Le public attentif aux trois spectacles de clôture

Nous sommes invités à prendre part à la clôture officielle du FITPO acte I. Les trois spectacles au programme à savoir : « Dormir sans payer » de la troupe Nékré ; « Magnitude 3.0 Dahomey » de Germain Iroko Oussou Ouédraogo du Bénin et « Les roses du sahel » de Dr Issiaka Tiendrebeogo himself ont visiblement égayé le public, dominé par des jeunes scolaires et étudiants de l’Université Joseph Ki-Zerbo.

Le promoteur Dr Tiendrebeogo a manifesté toute sa satisfaction pour la mobilisation du public. « Pour les 72 heures, nous estimons à 3500 ou 4000 participants. Pour une première édition, nous pensons que les objectifs sont largement atteints. On ne pensait pas qu’on allait avoir cet écho », s’est-il réjoui tout en se montrant enthousiaste pour la prochaine édition.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré