Effort de guerre : Ces artistes qui rament à contre-courant
Après une année de dur labeur, de fortune et d’infortune diverses, d’adaptation, de résistance et de résilience, les Burkinabè ne présentent toujours aucun signe de capitulation face aux Forces obscures du mal. Les Hommes intègres, en sept (7) ans de lutte acharnée, ne lâchent pas prise bien que cette crise politico-militaro-culturo-économique persiste. Ces patriotes ne sont non plus à bout de souffle.
Au contraire, le degré d’engagement, la confiance, la reconquête véritable du territoire national, la quête et l’appropriation souveraines de nos terres se consolident davantage. La marche est peut-être sacerdotale, mais le chemin emprunté du leader actuel, le chef suprême des armées, le capitaine Ibrahim Traoré est selon les impressions le bon, d’où le sacrifice perceptible de tous les compatriotes partout dans le monde à travers solidarité/générosité au profit de l’effort de guerre burkinabè.
Face à la taxation revue à la hausse sur le carburant, les boissons, le tabac, la téléphonie mobile, les abonnements télé privées, etc. en vigueur, les consommateurs ne crient pourtant pas leur ras-le-bol. Aucun projet de marche contre la vie chère n’est à ce jour annoncé, même si visiblement l’aventure est périlleuse. C’est un symbole fort d’une résilience forte, dans une lutte patriotique qui semble être bien comprise par des patriotes déterminés. Sinon qui vilipende en ce moment cette vie chère ? Quid du boycott pour une baisse des prix de l’internet mobile et des services des trois grands opérateurs… ?
Les Burkinabè sont alors déterminés au péril même de leur vie. La reconquête du territoire et la quête d’une souveraineté totale du pays est vraiment enclenchée depuis le 30 septembre 2022 où Ibrahim Traoré a pris les commandes de la magistrature suprême. Il faut juste savoir « écouter » avec les yeux et « lire » avec les oreilles. Le désir ardent et le prix du sacrifice des Forces de défense et de sécurité (FDS) et les Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) sont très énormes.
Malheureusement, dans cette aventure difficile, une minorité constituée de moutons noirs s’oppose à cette bonne dynamique des Burkinabè. Et elle tente le tout pour le tout, de freiner l’élan patriotique par des dénonciations et critiques saugrenues. Parmi ces brebis galeuses, engagées dans cette entreprise de déstabilisation, on y constate regrettablement des artistes. Pour certainement, préserver leurs intérêts individuels, égoïstes et intestinaux, ils choisissent consciemment ou inconsciemment de ramer à contre-courant.
Sinon, comment comprendre que dans cette quête de souveraineté, des compatriotes, prennent fait et cause pour des officines obscurantistes à travers projets culturels et artistiques déguisés?
L’artiste, le vrai patriote devrait être guidé par une éthique favorable et un sens de responsabilité, en ce temps de guerre. La plume ou la voix doit impérativement devenir une arme redoutable au service de la guerre. Que nenni !
Dommage que des journalistes véreux et des artistes inconscients peinent à le comprendre. Ils se livrent même lamentablement à des sorties puériles, burlesques, ridicules et espiègles. Ils rient de leur propre patrie, chantent et dansent pendant des moments d’infortune. Tout ça, parce qu’ils sont soient binationaux soient ambassadeurs d’une entreprise fructueuse où l’impérialiste tire les ficelles.
Nous interpellons tous ces artistes, mus par l’appât du gain à mettre un peu d’eau dans leur vin. L’environnement n’est pas propice à la bouffonnerie humoristique. Ils ne doivent donc pas jouer la caisse de résonnance des commanditaires de la déstabilisation du Burkina Faso. Est-ce difficile à comprendre ?
Savoir renoncer à certains avantages/conventions/commissions/publicités de quelques institutions contre exploitation de son image (égérie/ambassadeur) dans des projets funestes et propagandistes des valets locaux est aussi un effort de guerre.
Alors, remuez la langue sept fois avant de parler. Prenez le temps de réfléchir avant d’agir car toute compromission se paie, tôt ou tard. Nous sommes en guerre et en temps de guerre, c’est l’intérêt général qui prime.
La Rédaction
