
Festival Cinévillage de Kouila 2025 : Promouvoir la paix par le 7e art
La commune urbaine de Ziniaré abrite le festival Cinévillage de Kouila, du 8 au 11 mai 2025. Le lancement officiel des activités est intervenu, hier jeudi sur fond d’ambiance chaleureuse.
« Cinéma, jeunesse et agriculture », c’est sous ce thème que se déroule la 11e édition du festival Cinévillage de Kouila, à Ziniaré, dans la province de l’Oubritenga, région du Plateau central. C’est une initiative de l’Association Cinévillage Burkina qui entend créer un pont entre le cinéma et les populations. Ce cadre vise à promouvoir la paix et le vivre-ensemble entre les communautés à travers des projections cinématographiques et d’activités diverses.

Bertrand Ilboudo : « Grâce au cinéma, nous pensons que nous pourrons éveiller les consciences sur cette problématique »
A entendre le promoteur du festival Cinévillage de Kouila, Bertrand Ilboudo, le choix du thème n’est pas anodin. « Ce thème est interpellateur. Il est une invite à la jeunesse dans nos campagnes de sauver leurs terres agricoles. Grâce au cinéma nous pensons que nous pourrons éveiller les consciences sur cette problématique et en même temps susciter en eux (jeunes) l’amour de leur village », a-t-il expliqué.
Les 96 heures d’activités reposent sur des projections de films, des concerts musicaux, des formations en entreprenariat, une rue marchande, etc. La cérémonie d’ouverture a été ponctuée d’allocutions, de prestations de troupes traditionnelles et de fanfare, etc.
Le représentant de la gouverneure de la région du Plateau central, Thomas Bambara a d’emblée salué l’organisation. Il a d’ailleurs traduit sa reconnaissance au promoteur et a invité les populations à s’approprier le festival Cinévillage de Kouila. A l’en croire, les autorités restent engagées à accompagner ce type d’initiative qui demeure un puissant moyen pour unir les communautés et changer les mentalités.
Pour le co-parrain Koudbi Koala, son adhésion à cette initiative est une évidence. « Quand j’entends parler d’un festival j’adhère parce que ce genre d’événement est profitable à un grand nombre de personnes. Le thème cadre réellement avec ce que notre pays le Burkina Faso est en train de vivre aujourd’hui et cela est à saluer. Grâce à la jeunesse de notre peuple et de son travail nous pourrons faire bouger les lignes, et je pense que cela est dans l’ADN de ce festival » a-t-il confié.
La deuxième journée des activités se poursuit avec une formation en entrepreneuriat agricole, une animation en lecture, en conte et une soirée musicale.
Cheick Amir MANEGA
Kulture Kibaré