« TABATABA » : Le BBDA délie les cordons de sa bourse pour sa mise en œuvre
Après la proclamation des résultats du premier appel à projets du Fonds de promotion culturelle (FPC) du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), le mois dernier, certains bénéficiaires ont démarré la mise en œuvre de leurs projets respectifs. C’est le cas de l’artiste comédien et metteur en scène, Sidiki Yougbaré. Il vient de boucler la première étape de son projet de création et diffusion de la pièce « TABATABA », ce 11 juillet 2024 à l’Espace Grâce Théâtre cite An III, à Ouagadougou.
Grâce au Fonds de promotion culturelle (FPC) du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA), l’artiste comédien, metteur en scène et promoteur des Rencontres internationales de théâtre en langues maternelles (RITLAMES), Sidiki Yougbaré a pu démarrer son projet de création et diffusion de la pièce « TABATABA ». Il s’agit d’un texte de Bernard Marie Koltès qu’il se l’approprie en langue nationale mooré afin de le mettre en scène.
Lors de la dernière séance du travail de table avec les comédiens et les techniciens
La mise œuvre du projet suit cinq étapes à savoir le travail de table avec les artistes, la recherche personnelle du metteur en scène, la création, les trois représentations et enfin l’élaboration et la remise du rapport.
Cette première étape, du 27 juin au 11 juillet 2024 à l’Espace Grâce Théâtre cité An III, a consisté à amender l’adaptation, à découvrir la traduction, à questionner les personnages, à faire lire entièrement le texte par les comédiens pour mieux se l’approprier, etc. « C’est vrai qu’on parle mooré, mais quand ça devient une écriture, c’est compliqué. Durant cette première période on a discuté autour de chaque personnage et permis aussi aux comédiens d’avoir déjà un contact avec le texte », a expliqué Sidiki Yougbaré.
Sidiki Yougbaré, metteur en scène de « TABATABA »
Lors de notre immersion, nous constatons que tous les acteurs impliqués dans l’aventure « TABATABA » sont présents. Pour le metteur en scène, il est toujours nécessaire, lorsqu’il travaille sur une pièce, de convoquer toutes les parties prenantes pour mieux accorder les violons. « J’ai tenu aussi à ce que les techniciens soient là, parce que je n’aime pas qu’on vienne seulement exécuter un travail demandé. Je souhaite toujours que chacun prenne part à la création qu’il soit artiste ou technicien. Et cette première étape était capitale pour moi d’où la convocation de tout le monde pour mieux voir où est-ce qu’on veut aller », a-t-il confié.
Après une dernière relecture, les comédiens, les techniciens et le metteur en scène se sont donnés rendez-vous, le 12 août prochain pour commencer la création.
Ram OUEDRAOGO
Kulture Kibaré
