Coopération culturelle : Une convention de partenariat entre la SNC et la FFSN scellée

Coopération culturelle : Une convention de partenariat entre la SNC et la FFSN scellée

La Semaine nationale de la culture (SNC) et la Fondation festival sur le Niger (FFSN) ont procédé, le 2 mai 2024 à Bobo-Dioulasso à la signature d'une convention de partenariat. D’une durée indéterminée, cet acte augure de belles perspectives pour les artistes et acteurs culturels maliens et burkinabè.

C’est en marge de la 21ème édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) que la directrice générale de la SNC, Christiane Sanon et le membre du collège exécutif de la Fondation festival sur le Niger (FFSN), Mohamed Doumbia ont scellé cette convention de partenariat.

Les deux contractants paraphant les documents

Selon le président de la commission spécifique du Marché des arts de la SNC, Sitélé Romaric Sanou, le processus de cette collaboration a été entamé en janvier 2024 dans le cadre de la 20ème édition de Ségou’Art – Festival sur le Niger (FSN). Une délégation de la SNC conduite par sa DG y a pris part. Sa participation s’est soldée par l’idée d’un partenariat gagnant-gagnant en vue de dynamiser la coopération culturelle entre la SNC et le FSN. Lire aussi : https://kulturekibare.com/2024/02/04/segouart-fsn-2024-entretien-avec-la-dg-de-la-snc-sur-les-enjeux-de-sa-participation/

Concrètement, explique la DG de la SNC, la FFSN pourrait désormais proposer des artistes maliens, et des lauréats de la SNC pourront aussi être programmés au FSN.  Mais cette dynamique ne va pas se limiter uniquement au niveau des artistes. « Nous avons également prévu des formations. Avant même la signature de la convention, des acteurs culturels ont bénéficié de la formation de l’IKAM. Cela veut dire que le processus était déjà enclenché », a soutenu la DG de la SNC, Christiane Sanon.

Ce fut une cérémonie très sobre de signature de convention

Pour l’autre partie contractante, c’est une opportunité à saisir en termes de partage d’expériences, de renforcement des capacités des acteurs culturels, etc. C’est également un partenariat public-privé à encourager. « Nous saluons vraiment ce partenariat public-privé qui est à encourager dans notre secteur culturel pour plus d’épanouissement et plus d’actions en faveur du dynamisme des ICC (industries culturelles et créatives) », a confié le Malien Mohamed Doumbia,  membre du collège exécutif de la FFSN.

Ram OUEDRAOGO

Kulture Kibaré    

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