Marché des arts/SNC Bobo 2024 : Quand les créateurs et les diffuseurs se côtoient pour saisir les opportunités

Marché des arts/SNC Bobo 2024 : Quand les créateurs et les diffuseurs se côtoient pour saisir les opportunités

La ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la prospective, chargée du budget, Fatoumata Bako/Traoré, le ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme (MCCAT), Jean Emmanuel Ouédraogo et le ministre nigérien en charge de la culture, le colonel-major Amadou Abdourahamane ont procédé à l’ouverture du Marché des arts de la 21ème édition de la Semaine nationale de la culture (SNC). C’était ce 29 avril 2024 à la Maison de la culture Mgr Anselme Titianma Sanon de Bobo-Dioulasso.

Le Marché des arts de la Semaine nationale de la culture (SNC) est un espace des offres et des demandes artistiques et littéraires. C’est aussi un cadre de réflexion, de partages et d’échanges en vue de mieux saisir les opportunités. Les participants sont la pluparts des directeurs de festivals, des gestionnaires de salles de spectacles, des tourneurs, des programmateurs, des producteurs, des artistes, etc.

La coupure du ruban par les officiels pour symboliser le lancement officiel des activités du Marché des arts

Selon le président de la commission spécifique du Marché des arts de la 21ème édition de la SNC, Sitélé Romaric Sanou, plusieurs innovations sont apportées en cette 4ème édition en vue de rehausser cette plateforme de plus en plus indispensable. C’est par exemple l’initiative de la résidence de création avec l’icône malienne de la musique, Cheick Tidiane Seck. C’est également les master-class autour de thématiques pertinentes; une formation en entrepreneuriat culturel; un plateau d’animation pour faire voir le potentiel des créateurs devant des diffuseurs…

Sitélé Romaric Sanou, président de la commission spécifique du Marché des arts

Désignée marraine, La ministre déléguée auprès du ministre de l’économie, des finances et de la prospective, chargée du budget, Fatoumata Bako/Traoré a rassuré l’engagement ferme du gouvernement à préserver les espaces d’expression et de valorisation du riche patrimoine burkinabè. Ce Marché des arts est alors une aubaine. Consciente du défi des organisateurs de cette plateforme, dans un contexte économique pourtant difficile, la résilience, de son constat, est pourtant perceptible à travers cette 4ème édition. « C’est avec une grande admiration que je salue votre patriotisme sans faille et votre engagement envers notre patrimoine culturel. Je tiens à vous rassurer que les éditions à venir, les ressources nécessaires seront mobilisées pour améliorer constamment les propositions », a-t-elle promis.

Pour le ministre d’Etat, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme (MCCAT), Jean Emmanuel Ouédraogo, le Marché des arts renferme des enjeux. « Je pense que l’initiative de ce matin, c’est-à-dire le Marché des arts est une activité extrêmement importante… L’art et la culture, aujourd’hui ne doivent plus être le secteur du folklore. Ils doivent être des secteurs économiques à part entière qui génèrent des revenus et surtout des emplois décents. C’est tout l’intérêt de ce Marché des arts d’offrir donc un espace de valorisation des œuvres de nos artistes et surtout un marché qui puisse leur permettre de faire des rencontres utiles », a-t-il soutenu. Alors, la promesse de sa collègue en charge du budget se révèle être une bouffée d’oxygène pour rendre davantage cette initiative plus dynamique et plus aboutie.

Après la coupure du ruban suivie d’une visite des expositions d’arts plastiques des officiels, les invités du Marchés des arts sont immédiatement repartis en salles pour la formation en entreprenariat culturel et les panels.

Ram OUEDRAOGO

Kulture kibaré

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