KULTURE KIBARE : La nouvelle saison s’ouvre, reprise des éditos décomplexés et sans complaisances
Au Burkina Faso, deux grandes saisons déterminent le climat. Il s’agit de la saison sèche qui s’étend de novembre en mai et la saison pluvieuse de juin en octobre. Ainsi, vous remarquerez un certain dynamisme des programmations artistiques et autres activités culturelles dans la période où les pluies sont très rares. La plupart des promoteurs, des programmateurs, des responsables d’espaces culturels, des artistes et autres entrepreneurs dans le domaine des arts du spectacle, ne prennent pas le risque de mener des activités de grande envergure entre juillet et septembre.
Quel acteur culturel, de façon intelligible et rationnelle osera, dans la mesure où le Burkina Faso manque sérieusement d’équipements et d’infrastructures culturels et artistiques adaptés ?
On y assiste toutefois, dans notre paysage culturel une intensification des formations, des ateliers, des concours artistiques, entre autres, dans des salles, le plus souvent recouvertes. Quelques rares rencontres et animations culturelles sont aussi maintenues, parfois aux risques et périls des organisateurs, à cause donc des intempéries.
Alors, le mois d’octobre sonne naturellement comme la rentrée/reprise des activités culturelles au Burkina Faso. Plusieurs promoteurs publics/privés affichent déjà leurs évènements prévus en octobre 2023. Le Vernissage expositions BISO (Biennale internationale de sculpture de Ouagadougou), 4 octobre ; la Nuit de l’entrepreneur touristique, 6 octobre ; le festival Kaïros, 26 au 28 octobre ; SITHO-VITHRO, 26 au 29 octobre ; le Festival international de théâtre et de marionnettes de Ouagadougou/Festival des arts du Burkina (FITMO/FAB), 26 au 31 octobre; Leeré festival, 28 au 31 octobre ; etc. sont annoncés. En novembre, se profilent à l’horizon les rendez-vous culturels suivants : les Rencontres internationales de théâtre en langues maternelles (RITLAMES), 15 au 18 novembre ; la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO), 21 au 24 novembre ; les Rencontres internationales de peinture de Ouagadougou (RIPO), 20 au 25 novembre ; les Journées culturelles Bobo Madarè, 24 au 26 novembre; les Partages artistiques pour la jeunesse (PAJE)…
C’est dans cette même dynamique, qu’après 7 semaines de repos accordées à l’équipe éditoriale de Kulture Kibaré, les analyses culturelles décomplexées et sans complaisances, reprennent en ce début d’octobre.
Ces éditoriaux (dans la rubrique principale « EDITO ») comprennent trois sous-rubriques essentielles, depuis l’attribution du récépissé de déclaration conformément aux articles 10 et 11 de la loi N°058-2015/CNT portant régime juridique de la presse en ligne au Burkina Faso, le 2 septembre 2019. Il s’agit de la sous-rubrique « Kato ! » qui exprime le coup de gueule parfois personnel du rédacteur. L’emploi du pronom personnel « je » est permis. « Ya oui ! » est la sous-rubrique qui traduit le coup de cœur du rédacteur, également personnel parfois. Et quant à la sous-rubrique « Foyer », c’est l’expression de tous les avis concertés pendant les discussions de l’équipe rédactionnelle. L’emploi du « je » n’est pas autorisé dans la rédaction de l’édito.
Ceci est juste un rappel afin d’éviter tout amalgame dans l’appréhension de nos éditos décomplexés et sans complaisances.
Sur ce, bonne rentrée culturelle à tous et merci de votre constante fidélité à Kulture Kibaré
La Rédaction
