Nuit des acteurs du showbiz : Attention Abdoul Karim Sango !
Après une semaine de repos, nous reprenons service. Nous sommes conscients des enjeux du moment du secteur culturel. Et vous êtes friands d’informations justes, vraies et crédibles. Nous faisons de notre mieux pour vous satisfaire.
Notre petite pause s’explique en partie, par cette actualité culturelle froide, dû peut-être au contexte grognon et incertain. Mais, soyez rassurés chers lecteurs, Kulture Kibaré, votre média d’information et de promotion culturelle vous proposera toujours un contenu qui éduque, dénonce, interpelle et construit.
L’année 2022 a été une aventure périlleuse, très périlleuse. La culture, les arts et le tourisme ont été négativement impactés, disons, qu’ils continuent de subir cette instabilité politique au pays des Hommes intègres depuis les évènements du 24 janvier 2022.
Trois ministres de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT) se sont succédé à la tête dudit département entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022. Visiblement, ils n’ont pas eu le temps de juguler la crise généralisée, à plus forte raison le secteur culturel.
Ousseni Tamboura, après un remaniement ministériel, le 13 décembre 2021, s’était vu attribuer, en plus de son département de la communication, le portefeuille de la culture, des arts et du tourisme. Premier ministre depuis cette nouvelle fusion, il a été aussitôt éjecté suite au coup de force du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR). Que pouvait-il réaliser en 42 jours de gestion ?
Installée le 10 mars 2022, Valérie Kaboré venait d’hériter d’un ministère fort éprouvé. Il fallait être plus stratège, très innovante et inclusive dans sa démarche pour réussir une mission « impossible ». Ce n’était pas le cas. Malgré nos alertes, elle a fini par trébucher. Son règne sur fond de nominations à la va-vite, n’a duré que huit (8) mois.
Un journaliste a pris officiellement le relais le 27 octobre 2022. Il s’agit de Jean Emmanuel Ouédraogo. Jugé très conformiste (trop d’ailleurs), aura-t-il vraiment toute la liberté d’entreprendre avec des initiatives afin de sauver le navire culturel qui a besoin actuellement d’une profonde mue ? Rien n’est moins certain.
L’actuel ministre en charge de la culture a fort à faire. Et s’il veut arriver à bon port, il devrait utiliser impérativement un énorme balaie pour nettoyer son entourage et se méfier de certains de ses collaborateurs espiègles et sournois. Il devrait « aller vite car tout est urgent », et éradiquer cette lourdeur administrative qui persiste dans son ministère. Jean Emmanuel Ouédraogo devrait fuir comme la peste, certaines « célébrités » du showbiz burkinabè, qui sautent de branche en branche au péril de leur dignité, juste pour la panse.
Et l’occasion faisant le larron, j’invite l’ex-ministre en charge de la culture, Abdoul Karim Sango, pour qui j’ai du respect, à assainir ses fréquentations. L’apercevoir dans cette soirée partisane et claniste dite « Nuit des acteurs du showbiz » a démystifié plus d’un. Lui, qui défend des valeurs culturelles cardinales et morales devrait s’en démarquer. L’ex-ministre en charge du commerce Harouna Kaboré et l’ex-ministre en charge de la culture Valérie Kaboré ont décidé quant à eux de faire chemin avec ces gens dits « incontournables » du showbiz. Tahirou Barry aussi. On connaît toujours la fin. Réputation trainée dans la boue, frustrations et tout ce lot de qualificatifs indécents.
Le grand-frère Sango devrait être plus neutre et rassembleur. Il y a plus d’acteurs culturels sérieux et intellectuels à fréquenter qu’une bande d’usurpateurs.
C’est pourquoi, de notre notre avis, Jean Emmanuel Ouédraogo doit plus s’écouter pour mieux diriger, plutôt que de se laisser guider par des « mains expérimentées ». S’il est à cette place, c’est parce qu’il est jugé compétent par le gouvernement de la Transition. Et ça, l’ex-rédacteur en chef de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB) devrait en être conscient.
La Rédaction
