Les Universités d’été (UDE) de l’ENAM 2023 : Service public et défi sécuritaire au menu 

C’est sous le thème : « service public et défi sécuritaire. Quel engagement des acteurs pour un service public de qualité ? » que se tiennent les Universités d’été (UDE) de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM), au sein dudit établissement. Selon son directeur général docteur Yarabatioula Jacob Yarassoula, il s’agit une activité qui entend prolonger l’expérience des élèves et des étudiants dans leur apprentissage. Aussi, elle va permettre  un tant soit peu d’améliorer le grand défi que le Burkina Faso traverse. « Ces UDE permettront de réfléchir et d’améliorer le dispositif de prise en charge des agents publics  dans ce contexte difficile », a indiqué de le docteur Yara.

Pendant deux jours, des théoriciens et praticiens des administrations publique et privée, seront sollicités pour animer des conférences, des panels, des communications, etc. Sont attendus à ces UDE 2023 des élèves fonctionnaires, des enseignants, des formateurs, des spécialistes et des cadres des ministères ciblés ainsi que leurs agents. L’ENAM voudrait au détour de ces Universités d’été, susciter des réflexions et formuler des recommandations en vue de promouvoir une administration publique professionnelle et résiliente.

« Ces deux jours de réflexion représentent bien  plus qu’une simple rencontre académique, ils incarnent notre détermination collective à relever les défis cruciaux qui se dressent devant notre nation », a soutenu le parrain des UDE 2023, le chef d’Etat-major général des armées, Célestin Simporé. Il a en outre laissé entendre qu’ il est important que la passerelle se renforce entre militaires et agents de la Fonction publique afin d’assurer la qualité de vie des concitoyens qui sont impactés par l’insécurité.

Pour le ministre délégué en charge de la défense, Mahamadou Sana, représentant du ministre d’Etat, de la Fonction publique, du Travail et de la Protection sociale, patron de la cérémonie, le pays a besoin de tous ses fils dans la situation actuelle. « Il faut qu’on retienne que la lutte contre cette insécurité notamment le terrorisme, est une chaine où tous les acteurs sont importants. Et quand il y a un acteur, un maillon qui manque à cette chaine, évidemment il va de soi que la lutte soit difficile. Il y a d’une part les Forces de défense et de sécurité qui combattent mais d’autre part, il faut que tous les agents publics puissent assurer la continuité des services publics afin que nous puissions lutter efficacement contre l’hydre terroriste » a-t-il expliqué.

Salif GOUEM (stagiaire)

Kulture Kibaré