« Village cinéma » : Un projet ambitieux du secteur cinématographique et audiovisuel dévoilé
Le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo a présidé, dans la matinée du 20 juin 2023 à Ouagadougou, à une rencontre d'information sur le projet « Village cinéma ». Il s'agit d'un projet porté par le Secrétariat technique du Centre national de la cinématographie et de l'audiovisuel (ST-CNCA) et qui vise à réaliser un complexe cinématographique et audiovisuel pour mieux dynamiser l'industrie du 7e art.
Le projet « Village cinéma » est initié par le Secrétariat technique du Centre national de la cinématographie et de l’audiovisuel (ST-CNCA) du ministère de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCCAT). Il s’agira de créer et rendre opérationnel un complexe cinématographique et audiovisuel répondant aux exigences du secteur en vue de « dynamiser le secteur du cinéma et de l’audiovisuel ».
A en croire le ministre Jean Emmanuel Ouédraogo, ce projet va « redonner à notre cinéma, ses lettres de noblesses, en le repositionnant dans la sous-région et en Afrique, grâce à un vivier de ressources humaines qualifiées, et une infrastructure de dernière génération susceptible de porter notre aspiration ». D’ailleurs, il estime que les exigences de création, la diversité des décors, les besoins techniques de la création nécessitent un espace approprié à la conception, à la production, à la postproduction, à la promotion, à l’exploitation et à la distribution d’œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Il était alors temps et « ce projet est donc né pour combler ce vide mais aussi dans l’optique de développer l’industrie cinématographique », a-t-il soutenu.
Pour le ST-CNCA, Evariste Pooda, le « Village cinéma », s’il est réalisé sera une véritable bouffée d’oxygène pour le cinéma burkinabé. Plus concis, il confie que c’est un projet qui va changer totalement le visage du cinéma burkinabè, parce que la grande majorité des acteurs qui fait des films est souvent obligée de se déporter dans d’autres pays pour certains besoins de leurs réalisations. « Avec ce projet, ils (acteurs) auront la capacité de tout faire ici » a-t-il soutenu.
Salif GOUEM (Stagiaire)
Kulture Kibaré