Spectacles d’ouverture du 36e Congrès mondial de l’ITI : Le Burkina Faso honore l’Afrique

Spectacles d’ouverture du 36e Congrès mondial de l’ITI : Le Burkina Faso honore l’Afrique

Le 36e Congrès mondial de l’Institut international du théâtre (ITI) a officiellement engagé les travaux, dans la matinée du 21 février 2023 à Fujairah. Plus tard dans la soirée, les participants ont été invités à suivre les cinq (5) spectacles d’ouverture dont la « Renaissance » du Centre burkinabè de l’Institut international du théâtre (CB-ITI). C’est devant la plus haute autorité de Fujairah, le prince héritier de Fujairah, Sheikh Bin Hamad Al Sharqi que les six comédiens burkinabè ont présenté une pièce multidisciplinaire qui vous transporte dans un univers éprouvé mais résilient.

A la cérémonie d’ouverture du 36e Congrès mondial de l’Institut international du théâtre (ITI), cinq (5) spectacles  ont confortablement installé les Emiratis. Il s’agit respectivement de « L’art de Maalad » des Emirats Arabes Unis (Pays arabes), « Jade Rojo Pakal » du Mexique (Amérique), « Voyage de la vie » de la France (Europe), « Rêve de dragon » du Vietnam (Asie-Pacifique) et enfin « Renaissance » du Burkina Faso (Afrique). Chaque représentation aussi identitaire que culturelle, auréolée d’une présentation singulière du duo Faustino Blanchut et Nathalia Vallebona, a aguiché les spectateurs qui n’ont pas tari d’acclamations.

Après les quatre premiers passages, les comédiens burkinabè ont conjugué art, talent et identité pour dépeindre une réalité presque commune aux peuples africains.

En plein spectacle devant le prince héritier de Fujairah

Dans la mise en scène de Docteur Hamadou Mandé, les spectateurs aperçoivent le jour se lever sur un fond d’écran. Le battement des pilons des femmes, les chants des oiseaux, les jeux des jeunes enfants, danses et autres réjouissances rythment le village. Visiblement tout est paisible. Le tonnerre gronda soudainement et les habitants se rendent, de plus en plus compte d’une aventure périlleuse. Tout a basculé d’un coup. Ils tentent alors de faire des concessions tout en prônant des valeurs cardinales identitaires pour rétablir le mieux-être et le mieux vivre d’antan. Entre résilience et optimisme, tout semble possible.

Cette représentation extraite du texte « La malice des hommes » du Professeur Jean Pierre Guingané nous expose non seulement une certaine nostalgie du temps, mais aussi elle pointe du doigt les catastrophes et autres crises (sécuritaires, sanitaires, etc.) qui minent aujourd’hui nos sociétés. Malgré les errances du présent, l’espoir n’est-il pas permis ?

« Renaissance » laisse alors le soin aux peuples conscients d’élever leur voix pour trouver leur voie. A l’instar des quatre autres, ce beau spectacle du Burkina Faso a été bien accueilli par les Emiratis dont l’éminente personnalité, le prince héritier de Fujairah, Sheikh Bin Hamad Al Sharqi.

Malick SAAGA depuis Fujairah, Emirats Arabes Unis

Kulture Kibaré

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