Coupe du monde 2022 : Le chorégraphe burkinabè, Salia Sanou fait parler de lui au Qatar
A Doha au Qatar, notre compatriote, l’international danseur chorégraphe, Salia Sanou fait parler de lui, depuis hier 5 décembre 2022, après la première de sa chorégraphie « Récréation », au Festival In Motion, initié dans le cadre de la Coupe du monde 2022.
La première de « Récréation » devant les qatariens
Après la célébration de la rénovation sommaire du Théâthe populaire Désiré Bonogo dans le cadre de l’épilogue du projet « Harakaat », le célèbre danseur chorégraphe burkinabè, Salia Sanou a rejoint le Qatar, où se déroule actuellement la coupe du monde 2022. Joint via WhatsApp, il nous partage la raison de son séjour.
En effet, notre compatriote participe à un grand festival d’art, de performance, de spectacle vivant en marge de la Coupe du monde 2022 au Qatar. A l’en croire, il s’agit du Festival In Motion, voulu par « la sœur du jeune Emir du Qatar, la Sheikha Al-Mayassa Bint Hamad Al-Thani », qui est à la tête de Qatar Museums, regroupant les principaux musées, et de la Qatar Foundation, consacrée à l’éducation et à la culture. « Elle veut faire de son pays le Qatar, un centre artistique du monde. C’est elle qui a sollicité Benjamin Millepied, le célèbre chorégraphe français et sa structure (Los Angeles Dance Project) pour mettre en place le festival », a rapporté Salia Sanou.
Le danseur chorégraphe burkinabè, Salia Sanou
Au Festival In Motion, chaque artiste invité, est appelé à choisir un lieu emblématique et historique de la ville pour sa représentation. Notre compatriote a décidé de présenter son œuvre, dit-il, sur l’esplanade du musée d’art islamique de Doha, un lieu architectural très beau, s’exclame-t-il.
La première est intervenues hier 5 décembre 2022. Dans cette création intitulée « Récréation », Salia Sanou qui a assuré la chorégraphie révèle proposer « une mosaïque colorée conjuguant des formes traditionnelles et contemporaines, invitant à un dialogue sensible en résonnance avec l’architecture du Museum of Islamic Art ». Dans son spectacle, les danseurs viennent d’horizons différents ( Afrique, Europe, Amérique et Asie). Depuis la représentation de son œuvre, les Qatariens ont pu découvrir en lui un immense talent universel. Ils ont acclamé le Burkinabè et ses artistes.
Ram OUEDRAOGO
Kulture Kibaré
