BBDA : Le nouveau DG, Samuel Garané et ses 4 axes
La passation de charge entre le Directeur général sortant, Wahabou Bara et le Directeur général entrant, Samuel Garané s’est déroulée ce 26 juillet 2021 à Ouagadougou. C’est la Directrice générale des arts (DGA), Alimata Sawadogo du Ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) qui a présidé la cérémonie d’installation officielle.
A la cérémonie d’installation officielle du nouveau Directeur général du Bureau Burkinabè du Droit d’Auteur (BBDA), Samuel Garané, la salle a refusé du monde. Cependant, Wahabou Bara dit Walib Bara, le Directeur général sortant était absent parce qu’il aurait subi un malaise, nous a informés une source proche de la famille. C’est alors que Moïse Lanssan Kohoun, Secrétaire général du BBDA a lu le discours de son ex-supérieur hiérarchique.
Wahabou Bara, entre le 29 juin 2016 et le 22 juillet 2021, a engrangé des acquis, rapporte son représentant. Il a cité la mise en place de l’Assemblée générale du BBDA ; l’opérationnalisation du premier plan stratégique de développement du BBDA 2017-2020 ayant favoriser l’augmentation des collectes ; l’amélioration et le respect du calendrier de répartition ; la mise en place d’un Fonds d’aide aux membres âgés du BBDA soit 100 000 FCFA par trimestre aux créateurs âgés au moins de 55 ans et qui sont dans la détresse ; la mise en place de la CTIOLA ; l’adoption de la loi 048-2019/AN portant protection de la propriété littéraire et artistique et certaines applications, entre autres.
Pour le Directeur général entrant, juriste et administrateur des services touristiques, son prédécesseur a certes réalisé de grandes actions voire un travail énorme, mais les défis restent énormes. Il s’engage alors « à travailler avec abnégation et dévouement et à tout mettre en œuvre pour être à la hauteur » de la charge qui lui a été confiée. Samuel Garané a défini quatre axes dans sa feuille de route. « Monsieur le secrétaire général a fait cas de la loi 048 portant protection de la propriété littéraire et artistique au Burkina Faso. Il faut reconnaître qu’il a eu des textes qui ont été adoptés, mais ils restent encore beaucoup de textes à adopter pour donc achever la plénitude juridique de cette loi. Ça sera l’une des priorités afin que le droit d’auteur soit pleinement effectif au Burkina Faso », a indiqué le nouveau patron du BBDA. Il entend également travailler à optimiser le recouvrement à travers la sensibilisation des populations. Son troisième axe se penche sur la transparence. « Il faudrait que nous allions vers une plus grande transparence dans la gestion des droits collectifs », a-t-il confié. En dernier point, il a évoqué l’implication des nouvelles technologies ou les nouvelles formes d’exploitation des œuvres littéraires et artistiques dans sa gestion.
En toute humilité, Samuel Garané a interpellé les responsables des structures faitières sur la nécessité de les recourir en cas de besoins afin de réussir donc sa mission.
Ram OUEDRAOGO